Le jardin de Bertina HENRICHS

Par Lecturissime

L’auteur :

 

Bertina Henrichs a publié La Joueuse d’échecs (Liana Levi, 2005), qui a rencontré un succès international et a été adapté au cinéma, et That’s All Right, Mama (Panama, 2008), également vendu dans plusieurs pays.

L’histoire :

Ultime bout de l’Europe. Au bord de l’Atlantique, durant un printemps maussade, Marthe prépare son jardin. Sa vie est devenue trop tranquille. Depuis la mort de son mari, Paul, les sollicitations se font rares, jusqu’à ce que s’introduise, dans sa boîte aux lettres, un prospectus qui chamboulera tout.

Le Jardin est l’histoire d’une opportune catastrophe.

 

Ce que j’ai aimé :

-   Les descriptions de la Bretagne et de la relation à la nature sont quelquefois magnifiques, et quelques autres passages valent le détour :

« Marthe avait soixante-cinq ans ; pourtant, elle essayait toujours de capturer de minuscules filets de temps, des tempuscules en quelque sorte. Observer cette mince frontière entre le non-existant et le déjà-certitude. Cette membrane fragile qui sépare le quotidien rassurant et répétitif de l’accidentel. Ce tout petit fragment de possibles, d’éventuelle tournure surprenante. Cette brèche presque imperceptible dans laquelle l’aventure aurait pu s’engouffrer. » (p. 12)

Ce que j’ai moins aimé :

 

-   Je n’ai pas saisi l’intérêt de cette histoire immobilière : un prometteur veut installer un parc d’attractions à proximité de l’allée où vit Marthe, si bien que un groupe va se lever pour aller à l’encontre de ce projet. L’intrigue se résume à cela, s’enferre dans les détails, ne faisant qu’effleurer la relation qui s’instaure entre Marthe et Hans.

-   Cette relation est d’ailleurs très caricaturale : ils ne s’aiment pas au premier abord, (on se croirait presque chez Harlequin…) (oui, depuis mardi dernier, je suis devenue une pro des Harlequins...) en raison d’a priori qui volent évidemment rapidement en éclats.

Une déception...

Premières phrases :

« Terre de départ, terre d’accueil. Ultime bout de l’Europe. La Bretagne semble avoir calqué sa rugosité sur celle de l’Océan. A force de se côtoyer depuis toujours, ils se ressemblent. »

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Du même auteur : La joueuse d’échecs de Bertina HENRICHS

Autre : Photo de groupe au bord du fleuve de Emmanuel DONGALA

D'autres avis :

Stephie

Le jardin, Bertina HENRICHS, Le cherche Midi, 2011, 254 p., 17 euros