Je suis étonné de voir que la liste de l’UMP ne site jamais ce parti alors que le tête de liste, Christian Cambon est tout de même le président de la fédération UMP du 94. Cette liste utilise le terme « Union », comme pour faire croire à une union de la majorité alors que tous les candidats encartés de la liste le sont à l’UMP… Cette recherche du mot « union » montre le besoin d’avoir une assiette électorale large et ainsi renforce mon idée du besoin d’un candidat du centre à ces élections.
Je suis tout aussi étonné de voir que la liste de Jean-Jacques Jégou ne cite jamais le Modem. Pourtant Jean-Jacques Jégou est le trésorier national du Modem. Concernant la liste modem, je pense qu’il y a un vrai choix de chercher à créer la confusion dans l’esprit des électeurs en essayant de se cacher derrière le mot centre… Jean-Jacques Jégou a été élu sénateur sur une liste UDF, c’est ensuite qu’il a décidé de rejoindre le modem sans pour autant rendre son mandat. Concernant le modem dans le département les choses ont radicalement changé depuis 2004 car là où l’UDf était dans la majorité des conseils municipaux de droite et du centre, le modem a fait le choix politique en 2008, lors des élections municipales, de faire des listes dans presque toutes les villes… donc des listes face aux maires de la majorité présidentielle. Au final, dans presque toutes les villes les élus modem sont dans l’opposition. Plus difficile en effet d’aller chercher des voix de grands électeurs auprès de ceux qu’on combat tout au long de l’année… Le message « je vous défendrai au sénat mais m’opposerai à vous dans la mairie, s’il vous plait votez pour moi… » est un peu complexe à comprendre… Sans compter le non positionnement du modem à quelques mois des présidentielles et donc difficile pour un élu de savoir à qui il donnerait sa voix…
Je trouve surprennant qu’à ce niveau d’élection on en soit encore à de tels petits calculs. Appartenir à un parti n’est pas une honte, c’est un choix et ces partis sont souvent le sésame qui a permis à ces élus d’être élus un jour. Je pense qu’à ce niveau d’élection il faut jouer la transparence et assumer ses choix…
Laurent Lafon ne cache pas son appartenance au nouveau centre ni l’investiture de l’ARES (Alliance Républicaine Ecologiste et Sociale) composée par le Nouveau Centre, le Parti Radical, la gauche moderne et la convention démocrate. De même que nous avons fait le choix de mettre sur notre liste des élus non encartés car nous sommes pour la pluralité des points de vue et des idées. La « pensée unique » n’est jamais une bonne chose…