Des chercheurs espagnols ont découvert, à Torremolinos (ça ne s'invente pas...) dans le sud de l'Espagne, que l'homme de Neandertal était friand de fruits de mer, il y a 150.000 ans, comme les Homo sapiens (lui aussi grand amateur de poisson). Les restes de coquillages mis au jour dans une grotte témoigne d'un comportement qui est à la base de l'évolution de l'homme moderne.
En effet, plusieurs théories démontrent qu'en se déplaçant près des côtes et en pêchant pour vivre, notre ancêtre a accidentellement été exposé aux oméga-3 des produits marins, des précieux acides gras qui ont favorisé le développement de son cerveau. Et donc son intelligence... Mais ça, c'est une autre histoire!
Pour le gastronome, il est aussi bon de savoir que les fruits de mer, en dépit de leur richesse en cholestérol (ôter les têtes des homards et crevettes l'élimine pratiquement totalement), sont très peu gras et riches en iode, fluor, potassium, magnésium, ainsi qu'en vitamines B1, B2 et B3.
Source : Le Monde, 15 septembre 2011