The Colossus of New York

Publié le 15 septembre 2011 par Olivier Walmacq

genre: épouvante, horreur
année: 1958
durée: 1h10

l'histoire: Jeremy Spenssen est tué dans un accident juste après avoir gagné le Prix Nobel de la Paix. Son père, William, un chirurgien, décide de le ramener à la vie et travaille dans le plus grand secret. Le médecin transfère le cerveay de Jeremy dans le corps d'un robot.

la critique d'Alice In Oliver:

Eugène Lourié était un véritable touche à tout dans le milieu du cinéma, opérant parfois en tant que scénariste, réalisateur, directeur des effets spéciaux ou encore en tant que costumier. En tant que cinéaste, Eugène Lourié s'était distingué en 1953 avec le Monstre des Temps Perdus.
Visiblement, l'intéressé était un passionné de science fiction et de fantastique.

Il confirme cette passion avec The Colossus of New York, réalisé en 1958. Au niveau du scénario, The Colossus of New York n'est qu'une variation du thème de Frankenstein. Attention, SPOILERS !
Jeremy Spensser, un humanitaire et aussi un père de famille, est tué lors d'un accident. Sa femme et son fils vivent évidemment dans le deuil et le chagrin.

Qu'à cela ne tienne, le père de Jeremy, William, un brillant scientifique, cherche à ramener son fils à la vie.
Pour cela, il transfère le cerveau de Jeremy dans le corps d'un robot. Dans un premier temps, la machine se montre obéissante.
Mais très vite, certains souvenirs humains reviennent à la surface.

A travers le portrait de cet homme derrière la machine, Eugène Lourié propose quelques thématiques intéressantes.
Dans The Colossus of New York, notre androïde est à la recherche de ses souvenirs et de son passé. On retrouve ici la quête de l'âme humaine.
Le robot se rend alors sur sa tombe et découvre ce qu'il a été jadis, un mari et un père de famille.

C'est une séquence terrible et tragique qui inspirera évidemment le premier Robocop, en sachant que Paul Verhoeven avait pour idée de tourner peu ou prou la même scène. Toutefois, malgré des thématiques passionnantes, The Colossus of New York souffre évidemment du poids des années.
Le film d'Eugène Lourié a vraiment mal vieilli ! Pour s'en convaincre, il suffit de regarder le look du robot de service, sorte de Frankenstein informatisé.
Ensuite, le film est assez bavard et souffre également de quelques longueurs. Cependant, la fin, qui n'est pas sans rappeler la tragédie du Fantôme de l'Opéra, est réussie.

Note: 10/20