En tous les cas, c’est ce que présagent différents experts en sécurité. IPhone, BlackBerry, WindowsPhone et Android, aucun ne sera épargné, et même si pour l’instant il n’y a pas eu d’attaques de grande ampleur, certains SmartPhones ont déjà fait l’objet d’intrusion de logiciels espions et de chevaux de troie, permettant de récupérer des numéros de carte bancaire ou transactions bancaires par SMS.
Partant du principe que les cybercriminels ont gagné des milliards de dollars avec les ordinateurs, il va de soi que s’attaquer aux mobiles et tablettes, qui ne sont finalement que de petits ordinateurs, offre un attrait non négligeable en y exploitant les mêmes failles.
Pour l’heure, nous voyons depuis quelques années la multiplication des « malwares » (logiciels malveillants), surtout destinés à générer de l’argent soit par le biais d’SMS et d’appels surtaxés, arnaque que nous connaissons tous maintenant, soit en récupérant des données personnelles comme les contacts, emails et photos dans le but de les revendre.
Les SmartPhones les plus exposés aux malwares sont majoritairement les Android (75% des malwares), alors que l’iPhone et le BlackBerry conçus en environnement fermé et très contrôlé par leurs fabricants laissent peu de failles facilement corrigeables. Toutefois des malwares se sont déjà attaqué à des iPhone jailbreakés.
Méconnue du grand public, la menace existe donc, mais les méthodes ne sont pas différentes de celles qui s’attaquent à vos ordinateurs, il suffit alors d’adopter les mêmes comportements vis à vis de son SmartPhone : ne pas cliquer sur les liens des SMS et emails, ne pas ouvrir les pièces jointes douteuses, mettre à jour son système régulièrement, vérifier les sources des applications téléchargées, …
Outre ces précautions, les éditeurs d’antivirus proposent aussi des solutions pour mobiles, mais la solution la moins coûteuse reste la prudence.