Sur cette cartographie des zones où la fièvre typhoïde était très présente dans les années 2000, le Chili n'était pas épargné. La propagation de la bactérie avait, depuis, été endiguée (visuel du CHU de Rouen libre de droit)
Les services sanitaires chiliens ne s’attendaient pas à ça : les urgences ont accueilli sept personnes infectées par la fièvre typhoïde. Cela faisait dix ans qu’aucun cas n’avait été enregistré dans cette région.
Cette maladie provoque notamment une fièvre importante et des diarrhées. Dans les cas extrêmes, elle peut provoquer la mort de la personne contaminée. Pour l’institut de santé public chilien (Instituto de salud pública – ISP), il est probable que d’autres cas se présenteront dans les prochains jours, la durée d’incubation pouvant varier d’une à deux semaines, voire un peu plus, selon les sujets. « Il est probable que les malades aient été contaminés après avoir consommé des légumes lavés avec de l’eau porteuse de germes », avance à la presse la directrice de l’ISP, María Teresa Valenzuela. L’organisation recommande la plus grande prudence et appelle la population et les touristes à respecter les règles élémentaires d’hygiène et à ne pas consommer les légumes crus.
Jusqu’en 2000, le Chili était considéré comme un pays à risque, classé dans les zones à forte endémie par l’Organisation mondiale de la santé.