J’avais consacré le premier article de l’année 2011 au nouveau plan de fréquences radio en Lorraine ! Arrivé en janvier avec un an de retard, la Nuit bleue a finalement eu lieu il y a 48h. La Nuit bleue, c’est le déploiement des nouvelles ondes, l’étape ultime pour que les Lorrains puissent découvrir « leurs » nouvelles radios ! A Thionville, je me suis réveillé avec « La tête dans le culte », c'est-à-dire le morning de Oui FM ! La radio rock qui appartient à 100% à Arthur depuis fin 2008 apportera le seul changement notable de la deuxième ville de Moselle. A Metz, la société TDF chargée de la diffusion a réussi à faire démarrer à l’heure Skyrock et Fun Radio, France Maghreb, BFM, Nova et Radio Classique ! En revanche à Nancy, ce fut plus laborieux : Magnum et D!rect FM qui ont obtenu leur « billet » pour la place Stanislas n’ont pu émettre qu’à partir de 12h au lieu de 4h… RMC a eu plus de chance ! La station d’Alain Weill qui cartonne partout où elle passe devrait réussir à faire sa place dans la capitale meurthe-et-mosellane. Sarrebourg, Morhange et Epinal complète l’implantation en Lorraine d’RMC. Enfin, clin d’œil à Magnum la Radio qui, en plus de Nancy, réalise son rêve d’être une vraie « vosgienne » : avec St Dié, Gerardmer et La Bresse, plus aucune ville du 88 n’est épargnée par la radio au nom de grosse bouteille !
L’arrivée de ces nouvelles radios marquent un terme à 16 ans de stabilité malheureuse de la bande FM locale. Depuis 1995, aucune nouvelle radio, ni aucun projet, n’avaient pu aboutir en raison de la lenteur du CSA. C’est un grand « ouf » de soulagement pour les opérateurs, et surtout une bouffée d’oxygène pour nos oreilles ! Personnellement, je viens de découvrir Radio Nova sur le 93,5FM, et suis très agréablement surpris. « Le grand mix » toute la journée, une musique tantôt chill-out, tantôt acid-jazz, parfois ambiant-électronique, toujours positive et agréable. Pas de blabla, ni de jingles « qui claquent » : le ton nous amène sur la planète Nova. Une planète où le plaisir d’écouter de la musique est une évidence, où le stress n’existe pas. Loin d’être élitiste, Nova se veut accessible à tous et ouvert sur le monde. La station est totalement indépendante (elle quitte les Indéradios cette année). Elle est une filiale de Nova Presse qui édite Nova Magazine et Nova Records. Je pense que les Messins vont s’approprier rapidement Nova. Je crois que l’esprit artistique de la ville colle parfaitement à celui Nova : découvreuse de talent et de styles différents. Nova, c’est la radio qui va faire oublier la regrettée FIP à Metz.