Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, lisez le descriptif pour vous donner un aperçu de cet ouvrage, merci.
La colère, cette émotion mal aimée!
Je vous ai déjà parlé des signes? Oui bien sûr que je vous en ai parlés mais vous ne lisez plus ou moins les lignes essentielles qui vous échappent. Voyez, nul n'est maître dans ce monde des univers!
Les signes, j'arrive à les saisir. Parfois par hasard, parfois par une étrange sensation ou une étrange émotion. Ce coup-ci, regardez le chiffre de l'article ci-haut. Je devais m'entretenir avec Madonna cette semaine et en ouvrant mon ordinateur, sur ma page d'ouverture, on parlait du 11 septembre... soit dix ans après ces attentats terroristes. Lisez bien l'en tête encore une fois et ne trébuchez pas sur vos "ah je sais pas, je vois rien". Lisez ! Article 119, 11-9, 11 septembre, nom d'un chien! Allumez!
Puis? Je ne suis pas si dupe, si étourdie, vous savez. Vous me dites que c'est un adon. Vous me dites, ah, elle savait bien pour la date, pour le nombre d'article en vue, elle prétend, ne fait que prétendre... eh bien, j'ai de petites nouvelles pour vous. Ce monde auquel nous respirons et prions la vie, rien n'est un hasard ni un adon et encore moi de la chance. Flanquez-vous cette réflexion dans votre boîte crânienne.
Et si vous êtes arrêté ici par curiosité, vous n'aurez rien de que vous aurez pensé lire, voir et écouter. J'ai toujours dit qu'ici c'est comme un bouquin que vous ouvrez. Vous aimez ou pas. Nous n'allons pas nous obstiner. Cela a été un signe pour moi de faire ce reportage au plaisir de monsieur Péladeau. Et j'espère pour un certain petit nombre de lecteurs, lectrices.
Le lendemain de notre splendide soirée partagée à trois, dans un bar gai, j'ai eu cet appel subito presto de me diriger à New York sous les ailes d'un avion en compagnie d'Emily. Dédé faisait partie du trajet. Mais j'étais assise aux côtés d'Emily la jolie. Voyez vous-même, mesdames et messieurs.
Le noir et blanc pour ainsi flasher!
snorounanne - Vous aimeriez prendre un breuvage, Emily? L'hôtesse a un bien beau plateau joliment apprêté.
Emily Bordeleau - J'apprécierais merci. Un soda s'il vous plaît.
snorounanne - Pour moi, un café s'il vous plaît.
l'hôtesse - Voilà mesdames et si vous désirez autre chose, faites-moi signe.
snorounanne - (l'hôtesse s'arrêtait derrière nous pour Dédé) Nous parlions de votre fils, Jacob. Comment se fait-il qu'il porte votre nom et pas celui de la mère biologique? Il y a une raison?
Emily Bordeleau - Vous allez rire, m'enfin... Cassandra voulait ainsi car... c'était une question de laquelle gagne plus d'argent et pour les assurances etc, vous comprenez? J'étais la mieux placée pour couvrir les besoins de Jacob. Cassandra travaillait deux jours sur semaine et cela... sa santé ne lui permettait pas d'en faire davantage. Voilà grosso modo la raison qu'il porte mon nom.
snorounanne - Je ne trouve pas cela drôle pour en rire mais équilibré, juste et loyal.
Emily Bordeleau - Et vous... oui vous? (sourire au bout de ses lèvres) Vous n'avez jamais souhaité d'avoir des enfants... non, je sais! Disons... d'en avoir un? Ça ne vous est jamais effleurée l'esprit?
snorounanne - Non.
Emily Bordeleau - Pas la moindre petite pensée?
snorounanne - Je suppose comme tout le monde. Mais non. J'en ai pas voulu et ce n'est pas aujourd'hui que je m'y mettrai.
Emily Bordeleau - (moment de silence) Je sais... je me répète mais je tiens encore à le dire. Hier soir, ça été sublime. Vous et moi, pour ces minutes que nous dansions, j'ai senti votre énergie. Vous savez quoi? Nous devrions le refaire plus souvent.
snorounanne - Danser joue contre joue?
Emily Bordeleau - Non, je pensais à sortir plus souvent, vous et moi.
Dédé - Hé ho! J'existe moi aussi! (Elle et moi riions)
snorounanne - Trouve-toi un partenaire et probablement tu feras partie de nos sorties.
Dédé - Ah c'est malin ça!
Emily Bordeleau - Alors? Qu'en dites-vous?
snorounanne - Dédé comme chaperon? Non...
Emily Bordeleau - Pour nos sorties, vous et moi. Ça vous met mal à l'aise?
snorounanne - (et les images sur Genny repiquaient mon coeur) on pourrait certes de temps en temps.
Emily Bordeleau - Génial! (un sourire qui en disait long)
L'avion atterrissait et nous avions de la fouille partout. Mais oui! Rappelez-vous les attentats terroristes du 11 septembre, mesdames et messieurs. On nous indiquait gentiment l'endroit pour prendre un transport nous conduisant sur le site "Ground Zero" totalement rénové, embelli... enseveli par ces milliers de corps introuvables. Je brise la sensation d'émerveillement, mais... en dépit de l'ambiance autour avec un gent incroyable de journalistes, reporters du monde entier, je captais des voix, des sons comme dans un grand tunnel.
Vous me direz que j'exagère... que je vous monte un bateau. Si vous n'êtes pas des personnes sensitives, réceptives, je peux comprendre vos réactions. Je décris au travers de ce récit, ces sensations que mon âme, mon intérieur capte.
Dédé, Emily et moi, une fois qu'un préposé nous avait escortés sur le lieu désigné pour les nouvelles TVA, j'entendais leur appel de détresse. Oui, ces entités qui n'ont pas... non je dois pas le mentionner. Cela créerait une profonde tristesse dans le coeur et l'âme des familles. Mais c'était ce qui se passait. Ces entités n'avaient pas encore trouvé le puits de lumière.
Certes... c'était sa chance de réapparaître dans le décor des dénombrements...
Samedi après-midi, les nouvelles en cours sur la chaîne TVA
Pierre Bruneau - Pour nous en parler, notre journaliste Snorounanne d'Humour en plein coeur des événements.
snorounanne - Merci Pierre! Je vais vous parler de deux survivants du 11 septembre 2001.
- (relatant ce récit avec émotion et précision) l'un était au 101e étage de la tour Sud, l'autre a échappé de justesse à l'écrasement des deux tours. Deux survivants new-yorkais qui ont vécu l'horreur de l'intérieur se remémorent cette journée. Ils ont eu de la chance, mais vivent encore aujourd'hui avec des séquelles psychologiques.
- (images et bande sonore mais nous les verrons peut-être pas) «Je n'oublierai jamais sa robe qui flottait au vent dans sa descente vers la mort. Beige avec des fleurs brunes». C'est le genre d'image que Mario Potenzieri, 61 ans, n'arrive pas à s'enlever de l'esprit même 10 ans plus tard.
- «Ou cet homme, les jambes collées, les bras le long du corps comme s'il sautait en parachute», ajoute cet électricien originaire du Bronx qui travaillait au World Trade Center.
- Il se trouvait au bas des tours quand elles se sont écrasées. Il a été projeté sur le sol par la masse de débris. Il s'en est miraculeusement tiré avec un pied cassé et une blessure à la colonne. On lui a inséré des barres de métal dans le dos. Il a subi un sévère choc post-traumatique et est encore médicamenté aujourd'hui. Il y a trois jours encore, en sortant fumer une cigarette, il s'est effondré en larmes. Il a dû déménager en Arizona en 2005. «À New York j'avais des crises de panique», dit celui qui a perdu cinq amis dans les attentats.
ah bien oui! On en a à vous montrer... 11 septembre 2001
snorounanne - Il a essayé de retourner au travail quelques mois après les attentats, mais, psychologiquement, il s'est effondré petit à petit. Il a reçu 40 000$ en compensations médicales. «C'est loin de couvrir tout ce que ça m'a coûté, mais comme je n'ai pas été hospitalisé, je ne peux pas toucher plus». Il a écoulé toutes ses économies.
- Mario fait partie d'un groupe de soutien aux survivants, le World Trade Center Survivors Network. Tout comme Robert Eisenhardt, consultant informatique qui travaillait pour Aon Consulting. Sa compagnie a perdu 175 employés ce jour-là.
- Robert se trouvait au 101e étage de la tour Sud quand le premier avion a percuté la tour Nord. Il s'est mis à tranquillement évacuer les lieux en faisant un arrêt au 74e étage. Il s'y trouvait toujours quand la tour Sud a été frappée. Il se souvient encore du vacillement de la tour. «Environ 12 pouces». L'avion avait percuté les étages 77 à 85.
- «Je me trouvais tout juste 4 étages plus bas. Je me suis retourné et tout le monde était parti. Au bout du corridor j'ai vu une immense boule de feu qui explose». Il se souvient encore des conversations absurdes des gens dans la cage d'escalier comme «le déjeuner-conférence d'hier était bien».
- Robert a finalement réussi à évacuer la tour de justesse, il a sauté dans le métro jusqu'à Herald Square et c'est de là qu'il a vu le ciel de Downtown vide. Il n'oubliera jamais ce sentiment d'être en vie. «Même les pigeons devant le magasin Macy's me semblaient beaux».
Chaque 11 septembre, à 9:59 précises, heure à laquelle la tour Sud s'est écroulée, il prend une grande respiration, s'agenouille et touche le sol en mémoire de ses collègues disparus. «Mais aussi pour remercier le ciel et la terre de m'avoir épargné».
L'impuissance se voyait dans chaque homme
Nul n'est maître dans ce monde
Pierre Bruneau - Et nous croyons qu'il y ait d'autres menaces terroristes aux États-Unis, ce que rapporte le New York Times, mademoiselle d'Humour.
snorounanne - Ça vous ferait sourire... euh... Le maire de New York a annoncé hier un renforcement des forces de police à New York, après l'annonce d'une menace «spécifique et crédible, mais pas confirmée», autour du 10e anniversaire du 11 septembre.
Encore là, mon lit aurait été mon site zéro...
snorounanne - Michael Bloomberg, lors d'une conférence de presse, a précisé .«La police de New York va déployer des ressources additionnelles autour de la ville et prendre d'autres mesures pour assurer la sécurité de notre ville, certaines que vous verrez, et d'autres que vous ne verrez pas».
- Le maire a précisé que la menace était «crédible», mais n'avait pas été «corroborée». Il a ajouté: «Mais nous vivons dans un monde où nous devons prendre ces menaces au sérieux». Et il a incité les New-Yorkais à «ne pas changer leur routine quotidienne», en rappelant que durant les dix dernières années, plus d'une douzaine d'attaques potentielles avaient été empêchées.
Pierre Bruneau - Et faute de penser qu'aucune sécurité n'aurait été préparée aux conséquences d'éventuelles attaques. Les États-Unis ont redoublé leur effort, mademoiselle d'Humour?
snorounanne - Oui monsieur Bruneau. Plus tôt dans la journée, un haut responsable de la Maison-Blanche a indiqué que «le président Barack Obama a été mis au courant d'informations sur une menace spécifique et a reçu des mises à jour toute la journée».
- M. Obama «a demandé à la communauté de l'antiterrorisme de redoubler d'efforts en réaction à cette information digne de foi, mais non confirmée», a précisé ce responsable sous couvert de l'anonymat.
Eh oui! Elle se prépare et ne sera pas une partie de plaisir...
Vivre dans la peur, dans le noir...
C'est un monde que l'homme a défié
snorounanne - Un haut responsable a précisé à l'AFP sous couvert d'anonymat que cette menace concernait Washington ou New York. Un responsable de la lutte contre le terrorisme a aussi déclaré à l'Associated Press que les autorités enquêtaient sur des renseignements obtenus mercredi soir. Ce responsable a réclamé l'anonymat pour discuter de ce dossier sensible. Le responsable a indiqué que parce que la menace est précise et qu'elle survient à quelques jours du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, les autorités ne peuvent se permettre de l'ignorer.
- Le département de la Sécurité intérieure ne faisait état la semaine dernière d'aucune information crédible concernant un risque d'attentat d'al-Qaïda à l'occasion du dixième anniversaire de la destruction des tours jumelles du World Trade Center par des avions de ligne détournés.
- Matt Chandler, porte-parole du ministère, a cependant ajouté que les États-Unis recevaient «toujours» ce genre d'informations avant les dates anniversaires importantes. «Parfois, ces informations sont crédibles, d'autres fois elles manquent de crédibilité et il est hautement improbable qu'elles reflètent de véritables conspirations», a-t-il dit. «Quoi qu'il en soit, nous prenons toutes ces informations au sérieux», a ajouté Matt Chandler.
Pierre Bruneau - Et pour la memorial Plaza, on parle qu'elle sera prête pour ses ouvertures, lundi.
snorounanne - La place commémorative érigée à «Ground Zero», à New York, ouvrira ses portes au public pour la première fois, lundi. La «Memorial Plaza» a été construite exactement là où se dressaient auparavant les tours jumelles du World Trade Center (WTC), détruites il y a 10 ans lors des attentats terroristes du 11 septembre 2001.
- Le monument est composé de deux miroirs d'eau («reflecting pools», en anglais) entourés de pièces de bronze dans lesquelles ont été gravés les noms des quelque 3000 victimes des attaques. Le site d'une superficie de huit acres comprend aussi des centaines de chênes blancs.
- Les
visiteurs qui se présenteront à 10h, lundi, devront se plier à
des mesures de sécurité comparables à celles en vigueur dans les
aéroports.
Les familles des victimes seront les premières à pouvoir
visiter l'endroit, demain. Un répertoire électronique permettra de
repérer rapidement le nom d'une des 2977 personnes qui ont perdu la
vie il y a 10 ans, en plus des six tuées lors d'un attentat
précédent en 1993.
- L'admission sera gratuite, mais les visiteurs devront se procurer des laissez-passer qui ne seront valides qu'à un moment précis. Seulement 1500 personnes seront admises sur les lieux simultanément et quelque 400 000 laissez-passer seront réservés pour les prochaines semaines.
- Tous les visiteurs devront vider leurs poches, traverser un détecteur de métal et accepter que leurs sacs soient examinés par rayons X. Le complexe commémoratif est essentiellement encore en construction, notamment le musée qui doit ouvrir ses portes pour le 11e anniversaire des attentats. L'architecture du musée rappelle les portions des tours qui tenaient toujours après leur effondrement.
Un momument en souvenir du 11 septembre 2001
snorounanne- Éventuellement, ceux qui visiteront la partie souterraine du complexe pourront voir, entre autres, le mur géant qui avait été érigé pour empêcher le fleuve Hudson d'inonder les fondations du WTC et les escaliers qui ont permis à de nombreux survivants de s'échapper.
- Le coeur du site est constitué des deux gigantesques miroirs d'eau qui remplissent l'empreinte des deux tours. Les chutes qui cascadent le long des quatre murs de chaque miroir sont les plus grandes fontaines du genre en Amérique du Nord. Le complexe commémoratif et le musée auront coûté environ 700 millions $ US. Ils disposeront d'un budget annuel de 50 ou 60 millions $ US.
Pierre Bruneau - Et ce matin, à l'église St-Patrick. il y avait une célébration d'une messe commémorative.
snorounanne - On ne peut rien vous cacher, monsieur Bruneau. Les Petits Chanteurs du Québec, membres de la Fédération des Pueri Cantores ont été invités à chanter lors de la messe commémorative qui a été célébrée à l'église St-Patrick de New York, ce matin. Voilà pour les nouvelles sur le 10e anniversaire du 11 septembre. De retour avec vous, Pierre! Bon après-midi à tous.
Pierre Bruneau - Demain, ce sera officiellement les cérémonies de ces 10 ans du 11 septembre, à ne pas manquer, mesdames et messieurs. On fait une pause et on vous revient toute suite après.
Une longue pause nous avions pris, Dédé, Emily et moi. Photographe du magazine Suicide Girls, elle avait tout un potentiel de l'objectif et de l'encadrement des images. Emily, quant à elle, elle se servait de ces photos pour l'insérer dans le magazine 7 jours. Au dimanche après-midi, soit aux environs de 15:52:03 nous rentrions au Québec.
Imaginez dans votre tête, l'avion atterrissant sur la piste appropriée... vous êtes fatigué? Passons donc à... minute que je réfléchisse... à mercredi! C'est bien cela, mercredi 14 septembre. Ce jour, où des idées sombres me blindaient le cerveau. Bien entendu, sans que cela ne paraisse aux yeux de tout le monde.
Dédé - Le patron t'a félicitée pour ce reportage intelligent. Tu es une artiste avec les mots.
snorounanne - Il nous a félicités. Je ne suis pas la seule à oeuvrer dans ce boulot.
Dédé - Il a dit et je cite: je vous félicite, mademoiselle snorounanne.
snorounanne - Ah oui? Ce n'était sûrement pas de la bonne oreille que j'ai entendue. (cherchant des yeux quelque chose)
Dédé - Tu es douée, le mérite te revient. Mais qu'est-ce... tu cherches quoi?
snorounanne - Une espèce d'araignée hideuse qui... (m'accroupissais en regardant sous le bureau) je n'aime pas les bestioles, je les déteste et encore plus si elles vagabondent dans mon territoire.
Dédé - Elle ne te mangera,...
snorounanne - (Bondissais devant lui pointant mon index) elles ont leur vie à l'extérieur de toute habitation humaine. Pas question que je la laisse... bon sang! Y en a deux! Dédé, tue-les!
Dédé - C'est la maman et le bébé. Aie pitié! Je vais les prendre et les mettre à l'extérieur.
snorounanne - Dépêche-toi avant qu'elles ne se sauvent! Allez merde!
Dédé - Un kleenex, d'accord? (il en prenait un dans la boîte sur le pupitre) comme ça, il y aura moins,... (je les écrasais d'une main convaincue sous le kleenex) snorounanne! Non! Tu les as,...
snorounanne - Je les ai tuées, oui. Mais, mais, mais elles n'ont rien vu venir. Un tissu les recouvrait.
Dédé - Je les sauvais et tu les as tuées. Tu es injuste. (jetant le tissu à la poubelle)
snorounanne - Non... non, non. Il est mieux de faire ça en bonne et dûe forme. (reprenant le tissu dans la poubelle du bout des doigts)
Dédé - Tu vas pas... snorounanne?
snorounanne - Si, si... à la toilette. (me dirigeais à la salle de toilette)
Dédé - Tu aimerais qu'on te fasse la même chose? S'il y avait des géants qui t'attraperaient et te balanceraient dans le fond d'une chiotte?
snorounanne - Des contes pour enfant... bon! Tu peux sortir du bureau, je dois passer en révision ce que monsieur Aubut a déclaré pour la LNH à Québec, en 2013.
Dédé - Tu me fous à la porte, moi qui t'ai sauvée d'une peur certaine?
petit mince sourire...
snorounanne - Je te paierai 3 canettes de pepsi. Sors, oust! Je n'ai plus de temps à te consacrer.
Dédé - (dans l'entrée de la porte) Je pourrai vous accompagner dans une prochaine sortie, Emily et toi? Plutôt que 3 canettes de pepsi...
snorounanne - Dédé, je ne sais pas. Et d'ailleurs... (interruption)
Dédé - Ne t'empêche pas de vivre dans une longue attente. Ce qui... Ce qui pourrait être le cas, snorounanne.
snorounanne - Je sais ce que je fais. Pis je fais ce que j'ai envie de faire et comme je le sens. D'ailleurs... (autre interruption)
Dédé - Tu.. tu es dans un drôle d'élément, ce matin. Je te sens différente. Bon, je quitte. À tout à l'heure. (fermait la porte)
snorounanne - (tirais le fauteuil et m'y asseyais) C'est parce que je suis différente que je suis dans un drôle d'élément, non?
Quelques heures passaient...
La jolie Emily et moi échangions... abordions... discutions et pourquoi je vous raconterais ce que nous parlions?
Elle en a elle aussi de la jasette...
Emily Bordeleau - Voyez-vous un blocage quelconque à ce que vous et moi se tutoyons?
snorounanne - Non.
Emily Bordeleau - Alors, commençons. Je te kidnappe et je t'offre le lunch, ce midi.
snorounanne - Bien essayé. Mais, ce midi, je ne peux pas me libérer, je m'excuse.
Emily Bordeleau - On peut le faire plus tard.
snorounanne - Non. Non en fait, y a plein de choses qui m'attendent. C'est gentil.
Emily Bordeleau - Je... je sens quelque chose... de... bizarre. Tu ne chercherais pas à m'éviter?
snorounanne - (souriais) Emily, je suis occupée. Je ne peux pas.
Emily Bordeleau - C'était juste pour taquiner que je disais cela.
snorounanne - Je ne comprends pas. Tu me taquinais sur quoi?
Emily Bordeleau - Voilà! Tu m'as tutoyée!
snorounanne - Je vois pas la raison qui te fait rire. Je te tutoie parce que tu as demandé à le faire.
Emily Bordeleau - D'accord. On en reste là. À plus tard, si nos croisades le veulent. (marchait vers les bureaux des journalistes)
Et ce soir-là, la colère, mesdames et messieurs, cette émotion mal aimée me possédait de plus en plus et la douleur colérique s'envenimait de toute part. Dédé m'avait déposée à l'entrée de ma maison. Je rentrais tête basse sans le regarder partir. Pour lui, il était clair que je n'étais pas dans mon état naturel.
J'allais à ma chambre, je me déshabillais et allais prendre un bain relaxant. Mais ces choses se sont déroulées différemment, mesdames et messieurs. Si vous ne soupçonnez rien en moi de louche c'est que vous n'êtes pas connecté où il faut.
Je n'allais pas dans ma chambre, je n'étais pas déshabillée et le bain était intact. J'ai commis la pire faute que mes rêves me hantaient. La colère n'achevait plus de me ronger et de me faire croire que plus rien ne valait la peine de vivre... ou de survivre. Je maudissais l'être que j'étais devenu et tout l'univers. Et... aussi... sans oublier... ce cartable rouge.
Mes mains vidaient un bidon d'essence dans toutes les pièces de la maison... et... à vous de créer la suite du scénario à partir de cette chanson (gothique) chantée par Sirenia " save me from myself"
Pour ma part j'ai des images... auparavant... une dernière scène...
Dédé - (au cellulaire) Emily? Elle l'a fait!
Emily Bordeleau - (au cellulaire) Quoi?!
l'inquiétude et la peur...
Merci de passer et de prendre ce moment de prélassement en lecture et en écoute. J'apprécie beaucoup. Un prochain rendez-vous, ça vous dirait? Soyez-y. À bientôt! Bisous!
Police, policiers... tous les girophares...
Pompiers...
ces flammes divines ou sataniques?