Si Notre paradis le nouveau film de Gaël Morel parle de la prostitution, à Bonn, un horodateur est réservé aux prostitué(e)s qui achètent le droit d'exercer leur métier par une « sex tax ».
Le ticket est à 6 euros la nuit, de 20h15 à 6 heures du matin.
Pendant cette période, des contrôles sont effectués par les autorités de la ville. Les prostitué(e)s sans ticket auront un avertissement. Au deuxième, le/la travailleur/se du sexe devra payer 100 euros d'amende.
La prostitution et les maisons closes étant légales dans toute l'Allemagne depuis 2002 (ndlr : à quand un débat en France sur ce sujet !!!) la plupart des Land prévoient des taxes pour les prostitué(e)s.
A Berlin, chaque péripatéticien(ne) donne 30 euros par jour au gérant de l'établissement.
Sous la pression des habitants de Bonn, la municipalité y a bâti six box en bois, chacun assez grand pour y faire rentrer une voiture.
Les prostitué(e)s peuvent donc venir avec leurs clients et disposent d'installations sanitaires ainsi que d'un système de sécurité qu'ils/elles peuvent déclencher à l'aide d'un bouton. Coût de l'opération : 240 000 euros.
Zürich compte installer des « parkings-box » similaires dans les prochains mois.