Overdose gastronomique... mais ouf, les financiers de Marlette sont toujours là

Je suis dans une période où je cuisine peu. Dommage pour une blogueuse cuisine me direz-vous. Mais c'est comme ça, je n'y peux rien. Les gens me demandent souvent si j'ai décidé d'arrêter, si je compte bientôt m'y remettre. Je ne sais pas, mais en ce moment, j'ai moins envie de cuisiner. Ca reviendra c'est cyclique ! Si j'essayais de me chercher des raisons, j'en trouverais sûrement pleins. A commencer par cette frénésie autour de la cuisine qui me saoule un peu. J'ai eu le malheur, sur Facebook, sur Twitter de suivre un nombre incalculable de blogueuses cuisine, de magazines de cuisine, de sites internet de cuisine, et toutes ces infos, ces piaillements me saoulent. Quelqu'un a eu également le malheur de m'inscrire sur la base de données Datapresse dans la catégorie blog de cuisine, et depuis quelques mois, je ne reçois pas moins de dix communiqués de presse par jour, provenant de marques agroalimentaires, de groupements d'intérêts gastronomiques, de restaurants, et j'en passe. Je dois être un cauchemar pour les attachées de presse puisque je ne réponds à rien, je n'accepte rien, tout passe illico à la poubelle. Je crois que pour retrouver l'envie de cuisiner, je vais me désabonner de tous les comptes liés à la bouffe que je suis sur les réseaux sociaux, et je lance un appel à Monsieur Jean-Pierre Datapresse et consorts : s'il vous plaît, retirez-moi de vos bases de données ! Bon en attendant je ne cuisine pas, mais je continue à manger, rassurez-vous ! Alors dans ces moments-là, rien de tel qu'un petit Marlette pour survivre !  Et pour ceux qui ne connaissent pas Marlette, c'est vraiment que vous avez vécu dans un trou ces six derniers mois. Une entreprise montée par deux soeurs de l'Ile de Ré, qui ont lancé une gamme de préparations bio (et bonnes) pour pains, pâtisseries et apéritifs. Ca cartonne dans toutes les épiceries branchées et on ne compte plus leurs passages dans la presse. Et en plus, comble de l'originalité et de l'esprit novateur, elles ont embauché une louve et une américaine sans gluten. Oui mais moi j'ai le droit d'en parler une deuxième fois puisque non seulement Margot et Scarlette sont mes cousines, mais qu'en plus Scarlette était témoin à mon mariage. Argument implacable.

Allez, pour vous montrer que je fais quand même preuve de bonne volonté et que je suis en phase de rémission, j'ai ajouté une petite touche à cette préparation toute faite, un petit zeste de citron vert bio. Oui c'est un petit pas... mais c'en est un.

Financiers Marlette au citron vert bio
Ingrédients à ajouter (pour 6 personnes environ)
120 g de beurre 4 blancs d’oeufs le zeste d'un citron vert bio
Préchauffez votre four à 240°C (th.7-8). Faites fondre le beurre. Versez le contenu du sachet dans un saladier. Ajoutez les blancs d’œufs et fouettez énergiquement pour obtenir une pâte homogène. Ajoutez le beurre fondu et mélangez jusqu’à ce que le mélange soit lisse. Râpez le zeste du citron vert préalablement nettoyé au dessus du saladier et mélangez bien.  Répartissez le mélange dans des petits moules à financiers beurrés (ou dans un moule à manqué). Enfournez pour 5 min à 240°C, puis baissez la température du four à 180°C et laissez cuire à peine 10 min. Vos financiers doivent être légèrement dorés sur le dessus. Démoulez aussitôt et laissez refroidir sur une grille.