Notre entretien avec Nameless

Publié le 14 septembre 2011 par Chroniquemusicale @chronikmusicale

On va commencer par une première question classique, est-ce que vous pourriez-vous présenter ?

Alexandre : Je suis Alexandre le chanteur

Clément : Clément, le guitariste

Maxime : Maxime, l’autre guitariste

Julien : Julien, le bassiste

Vous n’avez pas de batteur ?

Julien : C’est un peu moi. Pendant les concerts je m’occupe de ça. Il n’y a pas de batterie acoustique, ce sont des machines, des ordis, des synthés. Par contre en studio, on joue tous les instruments, donc on enregistre une batterie. En live on prend une tournure plus electro.

Maxime : C’est un parti pris pour essayer de se démarquer de la formation classique guitare, basse, batterie, chant. Ca nous permet des choses nouvelles qu’avec un vrai batteur on ne peut pas faire.

Comment sont nées les chansons de votre EP Nameless ?

Clément : Auparavant on avait l’habitude de poser chacun de notre coté en acoustique et de mettre les chansons en place en groupe. Pour cet EP, on a fait un peu le pari de se retrouver dans une pièce et de voir ce qui allait en sortir. Parfois il est sorti des choses qui se sont tellement transformées que le morceau qui a abouti n’avait plus rien à voir avec le morceau d’origine. C’est une formule qui nous plait bien, car on se sent tous bien impliqué dans la création.

Une chanson s’appelle Angelina, une autre Delphine, les femmes vous inspirent ?

Alexandre : Oui, les femmes nous inspirent énormément. Les relations entre les hommes et les femmes ça inspire tous les groupes. C’est juste la manière de le faire, de l’écrire qui change à chaque fois.

Comment s’est fait l’enregistrement, car vous avez autoproduit l’EP ?

Maxime : En fait on part à la campagne, à Mâcon, on a une maison tellement isolée, qu’on ne peut rien faire d’autre que de faire de la musique. Ce qui est très bien parce qu’on a tendance à bien aimer sortir, faire la fête. Ca nous permet de nous retrouver loin de Paris, loin de l’effervescence et justement de se retrouver aux sources. Il n’y a plus que nous, nos instruments. On est tranquille, on est détaché de toute pression « vous devriez faire ci, j’aime bien ce début là » parce qu’on a toujours tendance à faire écouter aux proches, à quelques uns. Là non, on est entre nous quand on revient c’est terminé.

C’est un isolement de longue durée ?

Alexandre : Ca va d’un grand week-end à 10 jours.

Clément : Il y a quand même un pré-travail avant de partir, où on met les choses un peu en place pour avoir une base quand on se met à travailler. Mais c’est vrai que la couleur du morceau nait quand on est ensemble.

C’est vous qui faites l’enregistrement ?

Maxime : Oui, on fait tout. La prod, l’enregistrement, le mixage, tout est fait par nous.

Julien : On est vraiment que tous les 4 là bas, isolés du monde.

Maxime : On mange pas mal de pates (rires). En fait pas tant que ça. Alex est un excellent cuisinier.

Vous avez enregistré plus de chansons que celles présentes sur l’EP ?

Alexandre : Oui, on a encore des chansons…

Maxime : L’album est en préparation. On revient de studio, on a continué à enregistrer. En fait, dès qu’on a du temps libre on continue d’enregistrer. L’EP c’était une mise en bouche pour présenter le nouveau son Nameless et voir les retours qu’on avait dessus. On continue dans cette veine là pour la suite. Pour l’instant on est très content.

Nous avons eu beaucoup de très bons retours sur votre EP…

Maxime : C’est vrai que pour l’instant, on est super content.

Avoir un EP de très bonne qualité est-ce suffisant pour se faire connaître, reconnaître et en vendre ?

Maxime : Pour se faire connaître peut-être, reconnaître sans doute pas. Mais disons que le format de l’EP est intéressant aujourd’hui parce que quand on est peu connu les gens ont tendance à écouter 30 secondes puis de passer à autre chose très rapidement. Donc quand on sort un album et qu’on se dit que les gens vont écouter 30 secondes dessus, de un ou deux titres en plus, c’est quand même un peu jeter par la fenêtre des morceaux. Alors que quand le bouche à oreilles prend sur un EP les gens vont écouter tous les titres de l’EP ce qui est déjà bien, du coup ceux à qui ça a plu, ont vraiment envie d’en demander plus. En tout cas on espère…

Pour faire connaître cet EP qu’est-ce que vous faites ?

Alexandre : Déjà on a fait un clip pour Angelina, un titre de l’EP, qui a été réalisé par Agathe Riedinger, dans lequel joue Deborah Grall qui est une super comédienne. Ca c’est un outil sur le web qui permet de vraiment se faire connaître aujourd’hui. On fait aussi pleins de vidéos qu’on essaie de poster un peu partout sur internet, et puis des concerts.

Avec l’EP vous arrivez à avoir plus facilement des dates de concerts ?

Maxime : On ne s’est pas lancé directement dans une recherche de tournée. On souhaitait cibler les concerts qu’on faisait, choisir des endroits un petit peu clés des lieux qui correspondent à l’image qu’on a et qu’on a envie d’avoir pour que les gens en parle autour d’eux et ne pas aller jouer n’importe où pour ne pas fausser les pistes. Au début quand les gens ne connaissent pas ils aiment bien dire « ce groupe, c’est ce style là ». Et je pense qu’il faut que ce soit clair pour qu’ils sachent ce qu’ils vont entendre avant d’y aller.

Justement, en parlant de style, je qualifierais le votre de Pop-dandy, qu’en pensez-vous ?

Clément : Ouais, c’est pas mal. C’est un nouveau truc, c’est très bien.

Maxime : C’est une étiquette qui nous convient parfaitement, s’il faut en avoir une.

Alexandre : Pour cet EP, oui c’est ça. Ca n’a pas toujours été comme ça, ça ne sera peut-être pas toujours comme ça, mais pour l’instant oui, c’est ça.

Les prochains concerts sont donc ?

Alexandre : Pas mal de dates à Paris, on va jouer à Reims aussi, après il y a d’autres trucs qui ne sont pas encore complètements sûrs.

Pour conclure l’interview, je vais tenter un nouveau concept, en vous offrant un espace de liberté pour faire passer les messages que vous n’arrivez pas à faire passer habituellement durant les interviews. Donc c’est à vous…

Maxime : Message pour ce mois-ci (ndlr septembre 2011), on est dans un concours pour les Inrocks, c’est quelque chose qui est bien pour tous les artistes dans notre style, en développement. Donc allez voter !

Clément : Allez liker notre page Facebook

Maxime : Si vous aimez les chansons, devenez fan de la page Facebook, parce qu’on communique essentiellement par ça. Donc si vous voulez avoir les infos, les dates de concerts, ça sera le meilleur moyen de les avoir…

Alexandre : Avant tout le monde. Parce qu’avant que ce soit relayé partout c’est d’abord sur notre page Facebook.

Maxime : Continuez à écouter de la bonne musique ! Et on a hâte de vous voir aux concerts !