Sans pitie (1986)

Film de Richard Pearce

Titre original: No mercy

USA, Genre: Policier

Avec: Richard Gere, Kim Basinger, George Dzundza, Gary Basaraba, Jeroen Krabbé, Bruce MacGill, William Atherton, Terry Kinney...

Musique: Alan Silvestri

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SYNOPSIS: Chicago années 1980, Eddie Jilette et Joe Collins deux flics se font passer pour des tueurs à gage auprès de Paul Deneveux, un homme d'affaires de la Nouvelle Orléans. Il est accompagné de Michelle une superbe femme énigmatique. Deneveux cherche à se débarrasser d'un certain Losado. Pendant que Eddie part en voiture avec Deneveux pour obtenir des renseignements sur sa future cible, Joe Collins raccompagne à son hôtel. Mais Deneveux est tué dans un traquenard à un passage à niveau et Eddie s'en sort de justesse. Au même moment sous les yeux de Michelle, Losado assassine Joe. Losado et Michelle disparaissent...

CRITIQUE: Richard Pearce est passé à côté de ce qui aurait pu être un grand polar. Mais le film souffre de nombreux défauts. Tout d'abord un méchant de pacotille qui se voudrait effrayant mais qui est juste inexpressif. Jeroen Krabbé assassine le film de par sa non-prestation. Ensuite Richard Gere dans certaines scènes n'est pas très crédible. Un peu trop propre sur lui pour jouer les flics marginaux et un peu bad guys. Enfin le film qui débute à Chicago, se poursuit à la Nouvelle Orléans, et trouve enfin une sorte de grâce dans le bayou. Mais au lieu de prolonger le film dans ce décor incroyable, scénariste et réalisateur survolent leur sujet. Plutôt que de faire une fin banale et copiée de "Guet-apens" de Sam Peckinpah, le film aurait mieux fait de conserver ce décor jusqu'au dénouement final. Il en aurait été je pense bien meilleur tout en gardant la même trame. Enfin je déplore un soundtrack calamiteux signé Alan Silvestri qui nous inflige une musiquette sur synthétiseurs qui peut entrer au musée du pire de la production des années 1980.

La scène d'anthologie: Sans aucun doute possible lorsque Eddie et Michelle sont attachés par des menottes et ne se supportent plus alors qu'ils sont perdus de l'esu jusqu'à la taille dans le bayou. Somptueuse scène.

NOTE: 12/20

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