Les municipales à Nancy : ce qu'en dit Libé

Avant sa mise en ligne sur ce blog, ce billet a été entièrement rédigé à la main sur un cahier Zap Book en papier recyclé et avec un Pilot V5 Ball 05 le mardi 19 février 2008. En effet, au moment où m'est venue l'idée de ce billet, je n'avais pas d'ordinateur sous la main, vacances obligent. Généralement, pendant cette période de l'année, une abstinence PC/internet/mail/web... est observée par la famille. Ce moment de jeûne permet de faire des choses que l'on a pas toujours le temps de faire le restant de l'année. De plus après une journée en plein air à la montagne on est content de retrouver vers 17H30 son petit 15m2 pour se ruer vautrer dans le canapé et attendre, en bouquinant, en regardant un reportage intéressant feuilleton débile (allez Rex, cherche, cherche Rex, c'est bien mon Rex), 19H30 pour passer à table (dur de se lever du canapé pour se mettre assis sur une chaise).
Le très pratique couper/coller n'a donc pas été utilisé mais remplacé par le barrer/écrire (c'est beaucoup moins pratique !!!).

Je reviens donc sur une de mes occupations du 18 février : la lecture de Libération qui proposait une double page consacrée aux élections municipales à Nancy. Et oui pendant mes vacances je lis beaucoup plus la presse. J'alterne : Libé, Le Monde, le Figaro (faut pas exagérer tout de même), le canard du coin (Le Dauphiné Libéré ici)... et quelques magazines people : L'Express, Le Nouvel Observateur...

Muriel Gremillet, journaliste à Libé, commence donc son article, "Rossinot prend toute la place", en faisant remarquer que l'actuel maire ressemble de plus en plus à Stanislas (je ne m'étais donc pas trompé !!!). Elle nous explique ensuite pourquoi Laurent Hénart n'a pas eu le droit de prendre la place du Roi et devra encore attendre 6 ans avant de pouvoir espérer briguer le mandat de 1er magistrat de la ville de Nancy. J'essaie de faire court : Laurent Hénart et Jean-Louis Borloo (le ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables qui a du mal avec la signification exacte de l'Ademe) ont poussé André Rossinot vers la porte de sortie des instances du parti radical. Laurent Hénart aurait travaillé en sous-marin et dans le dos d'André Rossinot. Résultat : privé d'élection. Un monde sans pitié la politique !!!
Côté opposition l'article nous apprend que Nicole Creusot pense que l'actuel maire de Nancy "a fait du bon boulot pour la ville" et qu'elle ne souhaite pas faire campagne sur le thème "trop de Rossinot". On apprend également que François Hervé ne veut pas négocier avec la liste socialiste. Sa suffisance, comme la surnomme Dramelay, veut la tête de liste et rien d'autre. Elle déclare même : "je serai devant la gauche au premier tour". Rendez-vous donc le 9 mars !!!

L'article de Libération : ici, ici et ici.