C'est donc le 13 septembre 2011 que François Hollande, candidat à la primaire PS, avait décidé de venir parler d'Europe dans la capital de l'Europe, Strasbourg!
Après avoir passé en revu tous ses soutiens locaux (de Ries à Jung), la parole fut donner à François Hollande.
Et le show commença. Il nous parla de l’Europe, de sa vision pour celle-ci et des raisons pour lesquelles cette dernière est dans cet état.
Naturellement sa cible a été notre Nimbus 1er et ses conférences téléphoniques .Son gouvernement des ministres des finances qui se réunira « deux fois par an ! ! ! » ("il faut un ministre des finances de cette zone euro. Il faut une coordination économique de cette zone euro". Il faut "une harmonisation fiscale, budgétaire. Il faut des instruments à l'Europe de l'efficacité."). Son inaction et ses gesticulations, l’absence de prise de parole du président Baroso ("Où est Barroso ? Je pensais le rencontrer ici à Strasbourg"). Du « troc » fait avec l’Allemagne sur les Euros Bons, le manque d’Europe, les décisions de suppressions des accords de Schengen lorsque « 15 000 Tunisiens débarquent au sud de l’Italie », le nationalisme…etc, etc.
Bref tout ce qui a ses yeux va faire exploser l’Europe si l’on continu sur le même chemin.
"Il y a deux options possibles : la première nous laisser aller dans le doute, la division, la désinvolture qui aboutira à la déconstruction de l'Europe. Le sauve-qui-peut et une fuite qui conduit au repli, à l'enfermement, au retour des frontières. Le nationalisme n'est pas loin lorsque les frontières s'installent."
Puis changement de sujet et retour en France. Cette France que Sarkozy aura « épuisée », « appauvrie » ("La France s'est aussi appauvrie avec Nicolas Sarkozy"), « divisée »("Nicolas a aussi divisé les Français et des voix se sont levées dans sa propre majorité") et "abîmée" ("Nicolas Sarkozy aura abîmé la France en déconstruisant l'école de la République").
Il aura également exprimé son souhait de voir la jeunesse se réveiller ("il faut donner toute sa place, toutes chances à la jeunesse"), être accompagné dans sa scolarité et ce du plus jeune âge jusqu’à la majorité ("aucun jeune de 16 à 18 ans ne doit être livré à lui-même".)
En matière de fiscalité, il invoque une grande réforme qui engendrera "des efforts, face aux déficits. Et si nous ne le faisons pas, nous serons un jour ou l'autre sous la pression des marchés. Il faut de la crédibilité. Il faut de la justice aussi". "Il faut de l'équité, de la solidarité."
En fin de meeting il a également rappelé l’importance de la primaire et son espoir de voir les Français se déplacer en masse le 9 octobre prochain lors du premier tour de cette primaire.