Mica est un photographe multitâche, entre photos de paysages, de concerts, sur le vif ou photographies promotionnelles, il touche à tout. Passionné par la technique photo qu’il met au service de l’ »oeuvre », il tente capter et d’immortaliser la spontanéité de ses sujets en laissant une place prépondérante à l’imprévu, la clef de ses photographies. Imprévu oui mais hasard non, ses shootings sont calculés au millimètre !
La team square l’a interviewé à l’occasion du shooting photo qu’il a réalisé pour le groupe « déjanté » Arokana que vous pourrez découvrir ici…
- Comment as-tu commencé la photographie et depuis quand ?
Je fais plus ou moins de la photo depuis tout petit. J’ai réellement commencé à travailler mes compétences photographiques en 2009.
- Quelle astuce donnerais-tu à quelqu’un qui cherche l’inspiration ?
Ne pas chercher midi à quatorze heure. La simplicité reste souvent la meilleure solution. Chercher la spontanéité et, pour ma part, ne pas s’éterniser des heures dans d’interminables séances de poses qui n’amèneront au final qu’un résultat, certes graphiquement beau, mais dépourvu d’authenticité.
Arokana – Chansons, Singeries & Poesie Exif : Sony Alpha 300 – 18/70 à 18mm F8 à 100iso
- Dans quel cadre tu as réalisé ce shooting ?
Ce shooting a été réalisé dans le cadre de la conception d’une photo de presse reflétant l’identité visuelle d’Arokana.
- Quel était l’enjeu ?
L’enjeu était d’amener à la lumière un concept complexe, mêlant divers univers; le côté « fun » du rock, et le côté « authentique » de la chanson Française; le tout pour atteindre le plus grand nombre; de la 12-25 à la carte Vermeille.
- Quel ont été tes choix artistiques ? Pour montrer quoi ?
La plupart du temps, j’aborde la photo principalement de façon technique. Pour cette photo, ça a été un peu différent, j’ai mis la technique au service de l’image. Ainsi, j’ai opté pour un grand angle avec un cadrage en contre-plongée, pour augmenter la dynamique et la profondeur de l’image. Pour ce qui est de la pose, comme à mon habitude, j’ai laissé place à la spontanéité et fait confiance à l’esprit inventif, déjanté et déluré de JF, Max et Valou.
- Comment l’as-tu réalisé ?
C’est là qu’on rigole… J’entends souvent parler de capteurs FULLFRAME et autres appareils professionnels, mais je suis partisan du fait que ce n’est pas la taille qui compte (Et; nous parlons bien de photo; j’y tiens !)… Je bosse sur SONY ALPHA 300. Pour cette photo, je suis sur un 18/70 à 18mm F8 à 100iso. Comme quoi, il n’est pas nécessaire d’avoir du matériel dernier cri pour faire un travail correct.
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