Une bien belle initiative que celle prise par quelques Turcs hautement patriotes...
"Je fais mes courses chez un turc" "Mon argent ne va pas au PKK"
Paix, fraternité, fleurs et petits oiseaux. On imagine les critères de sélection du Bakkal (épicier) "non PKK" à Istanbul ou Ankara: à la tête du vendeur, à son origine avouée: t'es de Diyarbakir? J'achèterai pas mon lait chez toi. Non parce que si les liens du bakkal avec le PKK sont prouvés et avérés, on s'étonne un peu de le voir en liberté dans le climat actuel: le raisonnement est donc : commerce kurde = soutien du PKK.
Bientôt un "nuit de cristal" avec saccage généralisé des commerces kurdes? Des affichettes "Commerce Kurde" avec un garde patibulaire interdisant aux "non-aryens" (eh ben oui, soyons logique) de faire leurs emplettes chez eux?
Sans surprise le site "Türksolu" (la gauche turque)(sob) relaie l'info!
On imagine les Kurdes décider de ne plus acheter de Renault (merci Ismail) parce que l'armée possède les usines qui fabriquent ces voitures... Après tout ils financent ainsi les armes qui viennent tuer leurs enfants et raser leurs villages...