Melancholia vs Comment tuer son boss (je parle d’un film … hein?!)

Par Unebordelaiseflane
30 degrés dehors et je suis incapable de tenir ce blog correctement!
Puis, il s’est passé un truc incroyable : j’ai repris le sport ! Et si je me vante un poil, c’est tout simplement parce qu’après 4/5 ans sans sport (un abdo en guise de résolution n’étant pas vraiment du sport, même si je l’ai souvent revendiqué), j’ai attaqué le Krav Maga, de la bagarre quoi (je déconseille de m’agresser du coup) ! Autant vous dire que c’est plutôt musclé …
Je n’y croyais pourtant plus et je retrouve les joies de sentir mes muscles exister (même qu’il y en a de nouveaux).
Passons… J’ai tout de même eu le temps d’aller au ciné et voici mes deux derniers films sélectionnés – cherchez celui choisi par Brendon:
Melancholia de Lars Von Trier avec Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg. Absolument impossible à résumer sans faire de fausse note, essayons les mots. Une planète étrange s’approche dangereusement de la Terre, une jeune femme semble perdre pied et sombrer dans la dépression (alors qu’en fait…), un mariage triste, deux soeurs si proches et si éloignées, de la poésie, de la musique, des images à couper le souffle – la scène de Kirsten nue au bord de l’eau est d’ailleurs féérique tout comme les scènes de nuit… Unique.
La première heure est un peu longue à mon goût – même si nécessaire quand on comprend le pourquoi de ces étranges comportements. Puis vint la deuxième heure, un bijou artistique, une angoisse qui monte, qui monte, irrépressible et véritable… Et la fin… Quelle fin! Des émotions d’une puissance telle que longtemps après la fin du film on y pense encore. Par je ne sais quel miracle, on se prend à ressentir quelque chose de plutôt inquiétant: on vit la fin de soi, sans issue et avec terreur.
Kirsten est excellente. Le final de Charlotte est également parfait, tout comme la réalisation. Il faut le voir parce que créer un tel trouble chez un spectateur relève de l’excellence, longueurs ou pas.
Après ça, difficile d’aborder le film Comment tuer mon boss .
Pas grand chose à en dire, c’est divertissant, quelques passages très drôles mais en one shot. Trois boss imbuvables, trois gars au bout du rouleau et l’idée du siècle: se débarrasser de son patron (avouez que ça vous parle!). A croire qu’ils ne connaissent rien en droit du travail nos héros (surtout aux US: le harcèlement, la discrimination… Facile de piéger un boss). Tout est résumé dans la première phrase et certains aspects du film rappellent d’ailleurs des passages de « the hangover ». On regrettera les stéréotypes à l’excès…
Voici pour ce soir, m’en vais profiter de cette sensation agréable post sport (je sais ça fait pro) : le flottement intérieur.