Présidentielle camerounaise : l'UE pour un scrutin libre et démocratique

Publié le 13 septembre 2011 par 237online @237online
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Dans la perspective de la présidentielle du 9 octobre au Cameroun, l'Union européenne (UE) insiste pour un scrutin libre et transparent, a déclaré mardi à Yaoundé lors d'une concertation avec le gouvernement camerounais, l'ambassadeur et chef de la délégation de l'UE au Cameroun, Raul Mateus Paula. Les deux parties se sont rencontrées pour le compte d'une session annuelle du traditionnel dialogue politique structuré, avec pour principaux sujets à l'ordre du jour les droits de l'homme, l'intégration régionale, les migrations, la sécurité dans le golfe de Guinée et une communication spéciale sur le scrutin présidentiel en vue. Pour l'ambassadeur et chef de la délégation de l'UE, cette organisation continentale intervient, avec un intérêt constant à la démocratie, dans l'appui au processus électoral dans ce pays d' Afrique centrale où quelque 7,4 millions d'électeurs seront appelés aux urnes pour élire leur futur président, selon les statistiques officielles provisoires.

« L'Union européenne ne peut que rappeler sa position constante. Donc dans le cadre de notre partenariat, c'est de rappeler ici au Cameroun comme partout dans le monde l'appui et l'importance qu'elle attache à des élections libres et démocratiques, avec un respect des libertés, des libertés d'expression, de réunion, de mouvement », a-t-il souligné à la presse.

C'est un appui qui, a précisé le diplomate, se place pleinement dans le cadre du programme d'aide de l'UE au Cameroun. « Donc, en accord avec le gouvernement il y a une convention qui a été signée avec l'ordonnateur national, donc Monsieur le ministre Motaze et moi-même. C'est un appui de 2 millions d'euros ».

Pour une partie, ce financement est destiné à la présidentielle de 2011 et aux législatives et municipales de 2012, « avec un accord avec Transparency International pour assurer la surveillance électorale, l'appui à la société civile, à la démocratisation et aux médias. Avec un appui aussi à ELECAM, plus particulièrement pour l'informatisation », a indiqué Mateus Paula.

Côté camerounais, le ministre des Relations extérieures, Henri Eyébé Ayissi, a fait état du message du gouvernement selon lequel « Elections Cameroon a en charge les élections désormais. La première consultation électorale est là. ELECAM s'est engagé, avec les appuis de l'Etat au niveau national, à l'étranger, à conduire ce processus. Et les partenaires du Cameroun l'accompagnent, à l'instar de l'Union européenne ».

Eyébé Ayissi a insisté pour que l'indépendance de nouvel organe électoral soit respecté par tous, « sans interférence, en lui créant le cadre de la réalisation de ses opérations tant au niveau national qu'au niveau des missions diplomatiques où le vote pour la première fois aura lieu ».

« Nous avons souhaité que les conditions de paix dont parlait notamment le ministre d'Etat en charge de l'Administration territoriale lors de la conférence des gouverneurs (..) soient sauvegardées et nous avons garanti ces conditions. Nos partenaires seront en sécurité, les étrangers seront en sécurité et le processus suivra son cours, avant, pendant et après élections dans la sérénité », a-t-il conclu.


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