Mejia poursuit : « les pays du G7 doivent faire plus que publier des communiqués de presse. Ils font subir une cure d’austérité très dure pour leurs citoyens mais cela ne produit aucun résultat. Alors que nos pays qui font partis du G20 font preuve de davantage d’imagination car nous avons tiré les leçons de ce qui s’est passé dans les années 80 et 90. » Mejia ajoute que les pays membres de l’UNASUR ont mis en place des actions discutés par les présidents lors du dernier sommet, « des décisions communes qui protègent nos citoyens de la crise. » Mejia met en avant la décision de la Colombie de se rapprocher du Brésil au niveau commercial tout en privilégiant sa monnaie locale au détriment du dollar. Ces échanges commerciaux, utilisant la monnaie du pays « sont les résultats des exemples réussis au Brésil et en Argentine. »
Mejia ajoute que le continent latino-américain possède plus de 600 milliards de dollars en réserve et « il est temps que nous fonctionnons et opérons avec nos propres monnaies. » La secrétaire générale se veut confiante par rapport à la crise touchant l’occident : « je suis optimiste car nous avons fait ce qu’il faut pour éviter une nouvelle décennie perdue comme dans les années 80 ou les années 90. L’amérique latine a retenu les leçons du passé. »