Écrit par La Nouvelle Expression
Mardi, 13 Septembre 2011 12:11
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Au terme de la concertation avec les différents opérateurs, le ministre du commerce rassure les populations sur la disponibilité des produits de premières de nécessité jusqu'aux fêtes de fin d'années. « Sur l'ensemble des produits de consommation de masse, les stocks sont disponibles et à partir du moment où le produit est disponible, le prix chute et les prix seront respectés jusqu'en fin d'année. Et nous ne courrons aucun risque de pénurie pour quelque produit que ce soit ». C'est en ces termes que le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana a rassuré les consommateurs au sortir d'une concertation tenue avec les opérateurs économiques des différentes filières des produits de première nécessité au rang desquels le sucre, le sel de cuisine, le riz , le poisson, l'huile de palme et le poulet de chair. Les différents opérateurs
ont, quant à, eux assuré qu'il y aurait assez de provisions du moins jusqu'aux fêtes de fin d'année.En ce qui concerne la filière poisson frais, Congelcam et Queenfish, principaux importateurs, affirment avoir suffisamment importé pour couvrir les besoins des Camerounais. Surtout le maquereau qui reste la variété la plus prisée. « Le kilogramme de poisson coûte 950 F et le ministre a instruit la brigade nationale de contrôle des prix d'y veiller », lance un responsable de la filière. Les secteurs du riz, de l'huile de palme, du poulet et du sucre, donnent la même assurance. D'ailleurs pour cette dernière filière, la Société sucrière du Cameroun (Sosucam) explique qu'elle est désormais permise d'importer du sucre. Pour plus de prévisions, une importante quantité de sucre est d'ores et déjà stockée dans différentes villes. A l'instar des 11 000 tonnes de sucre emmagasinées à Bandjock, 120 tonnes parquées à Douala et 7 000 tonnes en cours d'importation. En gros le Cameroun a de quoi survivre jusqu'en janvier prochain.
Contradiction
Même si le ministre du Commerce soutient avec vigueur que le Cameroun ne court aucun risque de pénurie avant les quatre prochains mois, il n'en demeure pas moins que le constat est contraire sur le terrain. D'ailleurs, certains produits de masse restent introuvables sur le marché. Le gaz domestique par exemple brille depuis quelques jours par son absence dans divers points d'approvisionnement. Une menace pour les ménages qui font des mains et des pieds pour trouver cette denrée devenue rare.Idem pour le sucre dont le prix officiellement fixé à 650 Fcfa par le ministère du Commerce. Alors qu'il est retrouvé dans certains espaces commerciaux au prix de 750, 800 et parfois 900 Fcfa. Ainsi, le constat sur le marché reste en parfaite contradiction avec les déclarations du Mincommerce. La réunion entre ce dernier et des responsables de différentes filières s'est faite dans le but de couvrir la période des rentrées scolaires, l'échéance électorale et les fêtes de fin d'années.
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