Kumba III : 160 millions pour construire l’hôtel de ville.

Écrit par La Nouvelle Expression   

Mardi, 13 Septembre 2011 12:28

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« Il a fallu l'intervention du Premier ministre pour que les travaux de construction de cet édifice démarrent », a confié le chef de chantier Aubert Fotso.Depuis quelques jours, la construction d'un bâtiment devant abriter les services de la mairie de Kumba 3ème, créée en 2007 à la faveur de l'éclatement de la commune urbaine à régime spécial de Kumba, est devenu une réalité. Avec la sortie du sol de la fondation de l'immeuble à niveaux qui aiguise depuis lors la curiosité des populations et autres passants. C'est à Mabanda native, sur l'axe menant à Mamfé et non loin du lycée bilingue de cette municipalité que l'exécutif communal conduit par le maire Samuel Ndeme Takem a porté son choix pour abriter cette infrastructure. Une position stratégique pour le maire en raison de sa proximité avec le centre ville, de son accessibilité, et du relief plus adapté.Selon le chef de chantier et responsable de l'entreprise adjudicataire, La Rivoli S.A., Aubert Fotso, le bâtiment dont la durée de construction est fixée à sept mois occupera une superficie de 753 m² et comprendra pour l'essentiel une salle des actes de plus de 100 places, une salle de conférence et plus de 12 bureaux.

Pour le faire, le maire révèle qu'un budget de 160 millions de Fcfa a été approuvé et mis à disposition avec le concours de la banque des communes, le Feïcom. « Cet édifice constitue en réalité le plus important élément de mon agenda, parce que l'hôtel de ville pour une municipalité est une nécessité », précise le maire Ndeme Takem qui ajoute que « depuis sa création en 2007, la mairie de Kumba 3ème est recroquevillée en location dans un bâtiment peu adéquat ; ce qui ne nous permet pas d'offrir un service optimal à nos populations » ; et pour cette raison, il tient fortement à ce que le nouveau bâtiment soit prêt pour usage d'ici février 2012 afin de leur permettre de déménager.

Passation des marchés

La responsable de La Rivoli, Aubert Fotso, expliquant les raisons du lacement tardif des travaux à fait savoir qu'il est dû au contentieux qui a suivi les travaux de la commission de passation des marchés ayant statué sur le choix de l'entreprise adjudicataire. Lequel choix a été contesté par certains soumissionnaires qui avaient estimé que la procédure avait été entachée d'irrégularités. Les plaignants pointeront un doigt accusateur sur le maire, affirmant qu'il aurait influencé la commission pour trancher en faveur d'une entreprise à lui acquise. Ces accusations iront bon train, jusqu'à ce que le Premier ministre, Philémon Yang, intervienne pour restaurer l'ordre, consolidant la décision de la commission de passation des marchés. Le maire Samuel Ndeme rejettera toutes ces accusations, les qualifiant de non fondées avant de marteler que « ces gens m'en veulent parce que la commission avait jeté son dévolu sur une entreprise basée à Yaoundé, laquelle avait présenté le dossier le plus convainquant. Ils pensaient qu'il fallait absolument leur attribuer ce marché parce qu'ils sont sur place, mais la passation des marchés est fortement réglementée. Ce n'est pas moi qui décide ».

Ce projet vient ainsi s'ajouter à plusieurs autres déjà réalisés dans cette jeune municipalité, notamment l'entretien de la voirie, la construction de l'axe reliant Barombi à Tam, deux localités voisines jadis coupées par le manque de route, et l'acquisition de tables-bancs pour les écoles de la municipalité. Plus encore, pour cette rentrée scolaire, 10 salles de classe et 5 toilettes on été construites et rétrocédées aux écoles de cette localité, pour un montant total d'environ 140 millions.

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