On est donc en droit de se demander ce que pouvait valoir la nouvelle galette, dont trois titres sont déjà connus :
- « Is is me »,
- « The Saboteur »,
- « Junk of the Heart » (vidéo ci-dessous).
À la première écoute de »The Saboteur », stupeur et stupéfaction. On reste pantois à l’idée de retrouver les Kooks de l’album « Inside In / Inside Out », l’alternance entre les phases de chants plutôt calme de Luke Pritchard accompagnés de la puissance des guitares fonctionnent, le tout donne un résultat positif et dynamique. Du moins pour le moment.
Car c’est avec « Is It Me » et « Junk Of The Heart », morceaux pop visant à la joie et la bonne humeur, que le groupe montre un nouveau style beaucoup plus orienté se révélant assez décevant pour le coup. Un exemple ? Le refrain niais du single « Junk Of The Heart » :
« I wanna make you happy.
I wanna make you feel alive.
Let me make you happy.
I wanna make you feel alive at night.
I wanna make you happy, are you a good girl tonight ? »
Ces deux titres se veulent plus accessibles mais s’inscrivent malheureusement dans la continuité mélodique du second album « Konk ». Mais à l’inverse de celui-ci, les Kooks ne parviennent même pas à me titiller la fibre pop comme c’était le cas avec les gentillets « Always where I need to be » ou bien « Do you wanna ».
On reste donc assez perplexe quant à la sortie de ce « Junk of Heart ». Le groupe, après un premier opus rafraichissant, ne convainc pas. Cherchant ses repères depuis un « Konk » faiblard, le nouveau Kooks réunit quelques bonnes chansons. Mais le groupe ne réussit pas à prendre le bon tournant histoire d’enfin tourner la page d’une pop britannique usée et vieillotte dont il est aujourd’hui devenu l’incarnation.
71.706936 -42.604303