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"La faillite de la Grèce n'est plus un tabou." Les mots prononcés ce week-end par le ministre allemand de l'Économie, Philipp Rösler, font mal. Longtemps considérée comme un risque faible, la faillite de la Grèce devient de plus en plus probable. Et tout le monde semble lentement s’y préparé comme le montre l’effondrement des valeurs bancaires depuis deux semaines. "Pour stabiliser l'euro, il ne doit plus être interdit à court terme d'envisager certaines options. Parmi celles-ci, en cas d'urgence, figure l'insolvabilité ordonnée de la Grèce, si l'on dispose des instruments nécessaires", concluait le ministre allemand. Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir si la Grèce fera faillite mais plutôt quand.