Après avoir remporté les deux premiers sets et avoir été à deux points du match, Djokovic a vu revenir Nadal. Titanesque de volonté. Je ne sais pas encore qui va l'emporter (même si Djoko semble nase et nous fait le coup de son habituel blessure juste pour casser le rythme), mais peu importe. Je serai explosé tout à l'heure au boulot, mais ça en vaut la peine. Tant pis pour les cernes, on dormira plus tard.
Et voilà, quelques heures plus tard, me voilà dans un de ces moments de grâce où le sport vous fait pénètrer dans une autre dimension, où chaque geste relève de l'extra-ordinaire. Au coeur de cette nuit torride, si je ne me retenais pas pour les voisins, je hurlerais à quasi chaque point de ce match. Et puis merde, tant pis pour les voisins, ils n'ont qu'à regarder Eurosport ! Ce match est grandiose, Nadal et Djokovic sont inhumains.
Voilà, sur un ultime coup droit, Djoko vient de gagner son troisième Grand Chelem de la saison. Les deux hommes hommes se saluent. Merci messieurs. Merci pour ces frissons. Que je suis heureux, là, dans mon canapé, à 2h30 du matin d'aimer le sport.