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C’est l’histoire d’une chanson… Hallelujah

Publié le 12 septembre 2011 par Swann

C’est l’histoire d’une chanson qui a changé ma vie. Il y a sans doute un avant et après Jeff Buckley chez moi, et je préfère le après que l’avant…ok, ça c’est pour l’introduction qui ne veut rien dire, pour en arriver à : Hallelujah. Une chanson déclic qui m’a ouvert les chackras musicaux comme dirait André Manoukian. Avant j’aimais la musique, mais sans plus. Après, j’ai juste adoré la musique, au sens religieux du terme…Mais, elle vient d’où exactement cette chanson?

Toutes personnes s’interessant un peu à la musique, sait bien évidemment que son premier auteur s’appelle quand même Leonard Cohen…Je dis ça parce qu’une conversation me revient en tête. Un soir j’étais plongée dans un article sur le vieux monsieur, lorsque stupéfaite par un passage je dis à ma soeur :

« - tu sais que Leonard Cohen avait écrit 80 couplets de …

- Pas la peine d’aller plus loin, me coupe-t-elle, je ne sais pas qui est Leonard Cohen »…

No comment !

Et puis, j’ai eu envie d’écrire sur cette chanson…Et j’ai eu envie de le faire sous forme de « Le saviez-vous? »…

1. Le saviez-vous que Leonard Cohen avait écrit 80 couplets différents pour Hallelujah ?

La version reprise par Jeff Buckley n’est d’ailleurs pas la version originale. Il s’appuie sur la relecture de John Cale qui avait demandé au père Cohen une copie des paroles de la chanson… L’ex-Velvet Underground a été surpris de recevoir 15 pages de paroles par fax ! Il a ensuite choisi les passages qu’il préférait.

2. Le saviez-vous qu’elle parle de deux thèmes chers à Lady GaGa ? 

« And remember when I moved in you
The holy dove was moving too
And every breath we drew was Hallelujah »

Le talent de songwriting de Leonard Cohen a fait que les mots sont tellement bien tournés qu’il est difficile de savoir de quoi parlent réellement le texte. Mais, en cherchant bien, on se rend compte effectivement que Hallelujah mèle deux sujets tabous. En fait, le père folkeux s’est servi d’un passage de l’Ancien Testament pour écrire sa chanson, précisément lorsque David et Bath-Cheva donne naissance à leur enfant. Mais, cette dernière est mariée…En guise de punition divine, l’enfant meurt…Il s’agit donc de tromperie, d’adultère, mais aussi d’amour et de passion…des thèmes qui aujourd’hui sont encore terriblement voire davantage d’actualité.

3. Saurais-tu me dire à quoi ressemble la version originale ?

Oui parce qu’en bonne curieuse et fan de musique du passé, j’aime bien farfouillé dans ce qu’il y a de plus ancien, histoire d’en savoir un peu plus sur les racines. Et bien, à la première écoute j’ai été choqué de voir combien la version vraie est complétement différente. On est très loin du rock mélancolique que nous propose les John Cale & friends…Léonard Cohen se situe davantage dans un gospel’n'blues. Moins lyrique et déchirant qu’un Buckley, mais plus sexy par contre…sans doute à cause de cette voix bien grave.

4. Qui a dit « c’est un alléluia à l’orgasme » à propos de cette chanson ?

Jeff Buckley! Le garçon était fan de la reprise de John Cale qu’il jouait tous les lundis au bar Sin-é à New York. C’était l’une des chansons les mieux accueillis du set, par le public venant s’amasser dans le petit club. Si bien qu’il a décidé de l’enregistrer et l’inclure dans l’album Grace. Mais, il n’en a jamais été satisfait, la trouvant beaucoup trop rapide à son goût.

5. Saviez-vous que « Hallelujah » a été reprise plus de 200 fois ?

Bon Jovi, Benjamin Siksou, Bono, Kina Granis, Justin Timberlake, Damien Rice, Rufus Wainright, chaque candidat aux émissions de télé-crochet, casting en tout genre, etc…hum qui n’a pas repris Leonard Cohen lève la main…


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