Il s'agit d'une exposition de photos de la Terre, prises par Guy Laliberté lors de son récent voyage dans l'espace. Déserts, chaines de montagnes, un volcan, des nuages, ce genre de choses. Si quelques clichés sont plus intéressants que d'autres, l'ensemble valse entre jeux de paysages qui ressemblent à des fractales ou des textures Photoshop, et photos satellites disponibles sur Google Maps. L'intérêt des premières est évidement d'admirer ce que la nature peut créér comme textures visuelles (il y en a une ou deux qui ressemblent à s'y méprendre à de la peinture impressionniste). Quand aux secondes, leur intérêt est limité en terme visuel, puisque l'on a déjà vu ça; on s'arrête plus longtemps quand la zone représentée est connue/visitée.
Comme une fractale... couleur framboise?
Je ne sais pas si vous avez été touché par la disparition du signal analogique des diffuseurs télé, mais moi, je l'ai été. Je n'écoute pas suffisamment le petit écran pour consacrer la somme demandée pour un abonnement au câble, et comme la vieille télévision fonctionnait assez pour mes besoins mais qu'elle est, justement, très vieille, je ne vois pas l'intérêt d'investir dans un convertisseur qui coûte aussi cher qu'une nouvelle télé juste pour mes besoins de base. Ces besoins, d'ailleurs, ils sont souvent satisfaits via l'internet, puisque plusieurs réseaux offrent leur programmation en ligne, et souvent en direct. Sinon, d'autres sites permettent l'écoute en différé, comme tou.tv, par exemple.Ainsi, n'ayant même plus le peu de télé que je captais, je me rabat de plus en plus sur la presse écrite pour mes nouvelles, et sur la location de DVD pour le reste.J'ai donc loué le dernier film de Peter Weir, The Way Back, qui offre à la fois une excellente histoire bien filmée et de bien beaux tableaux de paysages terrestres - pour rester dans la thématique de Gaia, tiens. Le film raconte l'histoire (véritable) d'un groupe de prisonniers d'un camp sibérien à l'époque de Staline, qui s'enfui et se rend jusqu'en Inde... à pied. Comme plusieurs films de Weir, c'est parfois lent et contemplatif, mais jamais ennuyant et toujours filmé avec subtilité. Les scènes se déroulant en Mongolie sont à couper le souffle, et Colin Farrell est délirant en bandit russe pris avec des dettes de jeu. Un bon film, et un beau film.--Pour revenir dans les rues de Montréal, un peu plus loin, dans le quartier latin qui ne veut pas trop souffrir du déplacement des intérêts vers le quartier des spectacles, le festival OUMF continuait sa programmation.Je m'y suis arrêté un moment, ne serait-ce que pour explorer RainDance, de Paul de Marinis, une installation sonore qui transmet des mélodies via le contact d'un jet d'eau sur un parapluie. L'expérience est rigolote et amusante, et j'imagine que l'artiste ne cherchait pas plus loin en terme d'effet sur le spectateur. Étrangement, pour une activités aussi courte, on en sort avec un grand sourire malgré nous et au moins une des mélodies demeure avec nous pendant un temps (la très appropriée Singing in the rain, en ce qui me concerne).--Présentement à l'affiche (je l'ai vu au Cinéma Beaubien, pas trop loin de chez moi), la très jolie comédie française intitulée De vrais mensonges, mettant en vedette la délicieuse Audrey Tautou, qui réussi une fois de plus à nous charmer et nous faire rire, malgré qu'elle joue ici une jeune femme qui n'est pas nécessairement sympathique. Elle retrouve le réalisateur de Hors de Prix dans un film au ton léger sans être niais, et aux dialogues souvent savoureux. Nathalie Baye est également hilarante en mère un peu folle. De vrais mensonges n'est peut-être pas oscarisable, mais c'est un film très drôle, coloré et juste assez exotique pour fournir un parfait prétexte pour s'évader de son quotidien en bonne compagnie. --