Cela fait longtemps
que l’on sait que les Verts n’est qu’un parti de gauche parmi d’autres, qui,
pour essayer de trouver sa place au milieu du PS et de feu le PCF…ah, attendez,
on m’apprend que le Parti Communiste Français existe toujours, non !....si
!...bon, désolé, je rectifie… donc pour trouver sa place au milieu du PS et du
pas encore tout à fait défunt Parti Communiste Français, s’est spécialisé dans
l’écologie, histoire probablement de ratisser plus large.
Malheureusement, en mélangeant les genres sans vergogne, les Verts n’ont
jamais donné l’impression d’aborder l’écologie avec impartialité et sans parti
pris idéologique. Au contraire, beaucoup de leurs positions semblent plus
relever d’un dogmatisme gauchisant et d'une contestation systématique que d’une
réelle démarche « scientifique ». Pire encore, lorsqu’ils parlent
d’écologie, c’est pour asséner anathèmes, interdits, accusations et
passéisme.
Pendant 35 ans, les Verts ont desservi la cause Ecologique par leur
positionnement dogmatique en parti croupion du Parti Socialiste.
La création d’Europe écologie, sous la houlette de Cohn-Bendit, qui
rassemblait des écologistes de diverses tendances et des personnalités moins
politisées comme Hulot ou Arthus-Bertrand, a pu laisser espérer, pendant
quelques mois, que l’écologie politique française allait enfin évoluer pour
devenir un parti d’écologie politique et non pas de politique de gauche
vaguement colorié en vert !
Las !....Il n’a pas fallut longtemps aux Verts pour phagocyter le mouvement
et en dicter la ligne directrice.
La désignation d’Eva Joly, pourtant en provenance d’Europe Ecologie, mais
dont le profil n’a rien d’écologique, pour les représenter à l’élection
présidentielle, constitue d’une certaine manière l’officialisation de ce que
l’on savait depuis longtemps, les verts est un parti de gauche avant d’être un
parti d’écologie.
Son projet, ou du moins celui d’EELV, est clairement dans la ligne des
projets auxquels nous ont habitués les Verts, une sorte d’ersatz du projet du
PS auquel ils ont rajouté des morceaux d’écologie bien rassis.
L’éviction la récente démission de Laurence Vichnievsky de sa
fonction de porte-parole d’EELV pour cause de dissensions avec Eva Joly et
Cécile Duflot est également extrêmement révélatrice. Laurence Vichnievsky
n’avait pourtant fait qu’affirmer
avec réalisme ce que même les candidats PS affirment, c'est-à-dire qu’on ne
peut pas faire abstraction de la crise économique et financière. Que, d’une
manière générale, on ne pouvait pas faire comme si la situation de la France
était florissante et que, par exemple, s’arcbouter sur la retraite à 60 ans
tient de l’autisme irresponsable et dangereux (elle parle de lubie).
En clair que les propositions économique d’EELV relevaient « (…)
d'un certain irréalisme » !
En retour ce fut des cris d’orfraies des verts/rouges du mouvement
rapidement calmés par l’affirmation de Cécile Duflot, pour le moins
significative de l’état d’esprit des Verts, «la retraite à 60 ans, c'est un
acquis social».
Les prises de distance non avouées mais réelles de Cohn-Bendit ou de Hulot,
témoignent également de la main-mise croissante des Verts sur « Europe
Ecologie Les Verts » dont le nom même, témoigne que ces gens n’ont pas
changé et qu’ils restent sur leurs vieux schémas désuets.
Eva Joly avec son charisme de bidet, son allure de psychorigide et son
programme de gauche des années 80, est tout à fait dans la lignée des candidats
Verts qui se sont succédé sans succès aux élections présidentielles depuis 35
ans. Elle apparait clairement comme la femme de paille verte du noyau vert
d’EELV.
Il y a fort à parier que son score de 2012 soit également dans la lignée de
ses prédécesseurs (pour rappel Voynet à fait 1,65% en 2007).
Comme c’est parti, les Verts auront, en 3 petites années, réussi le tour de force de faire fondre comme neige au soleil, le capital électoral d’Europe Ecologie acquis aux européennes (pour rappel 16,28 %) et c’est bien dommage….pour l’écologie.