Il se confirme (Sages allemands ?) que l’Allemagne a changé d’avis sur l’Europe.
Elle est irritée de devoir aider des incompétents, mais « l’intégration européenne est une trop grande part de l’identité de l’Allemagne d’après guerre pour être facilement abandonnée ». « L’Allemagne d’après guerre s’est liée par des règles et des traités afin d’éviter les tentations passées : une constitution forte pour contenir les politiciens, des règles fiscales pour empêcher l’hyperinflation, l’UE pour pacifier le nationalisme ».
La question qui demeure est : comment construire une zone euro vertueuse ? Accessoirement, va-t-elle être un bunker protectionniste ayant rompu l’amarre avec la libérale Albion ? (Germany’s euro question)
Doit-on voir dans cet apparent revirement, un trait culturel allemand : l’Allemagne réfléchit lentement, mais aboutit à un résultat solide ? La France pense vite, mais accouche d’un bricolage bancal ?