LA DECADENCE
Que dire sinon que la vie aurait pu être garnie des fleurs de L'amitié et de L'amour inconditionnel... le baiser de l'insouciance, les rêves d’enfants effacés par les soucis qui tiraillent, qui démangent le cerveau. Le mal qui flotte dans l'air, qui ébranle l'édifice du bonheur érigé par les architectes de l'amour. La musique n'arrête pas de jouer les morceaux les plus touchants, les plus beaux, les plus aimants, comme pour réveiller les consciences perdues à jamais dans le fossé de l'indifférence. On marche à côté sans se voir, se reconnaitre. On fait semblant. La mesquinerie humaine cachée sous le masque de l'ange du ciel, ne cesse de frapper, vidée de tous scrupules et teintée des couleurs sataniques. Que de cœurs blessés et d’ âmes mortes à l’heure où on parle d’avancement et de progrès. La froideur de la modernisation s’abstient de réchauffer le cœur et viole la pudeur du respect. La colombe s’envole pour livrer le message de paix qui se heurte à l’arrogance des hommes.
Fatimah MOTALA
Le 11 09 2011