Cette interjection populaire du milieu judiciaire nord-américain résume bien mon besoin de taquiner le sujet délicat des jugements hâtifs et gratuits que nous portons. Mon objection : Fait-on vraiment preuve de jugement quand on juge?
Premier constat. Nous jugeons constamment. Nous jugeons les autres, les situations et les choses. Nous nous jugeons nous-mêmes aussi. Évidemment.
Comment juge-t-on? Nous jugeons quand nous comparons nos valeurs avec l’extérieur. Nous jugeons quand nos perceptions de la réalité sont partielles.
Par exemple. Lorsque je me suis mariée, c’était pour l’éternité. Un jour, j’apprends qu’une bonne amie se sépare. Elle est tombé amoureuse d’un autre homme. Bien sûr, je la juge infidèle. Quel manquement à son devoir d’épouse!
Vous savez quoi? Plus tard, ça m’arrivait à moi! Qu’ai-je compris? Que j’avais jugé mon amie sans me mettre à sa place. Que je la jugeais à partir de l’illusion que mon mariage était en béton. Après avoir marché dans le même sentier, je peux vous dire qu’être fidèle à son cœur est tout un défi.
Surtout quand c’est avec lui qu’on est marié pour la vie.
Depuis ce temps, je suis prudente à juger les gens qui se séparent. Les motifs qui les font agir leur appartiennent. L’extérieur ne montre que la pointe de l’asperge.
Je sais que chaque personne, situation ou chose possède son envers et son endroit. Même si je l’oublie parfois. Ce que je juge merveilleux contient son égale part de douloureux. Ce que je juge détestable contient son égale part d’adorable.
Le cadeau du fardeau. Le fardeau du cadeau. Une seule expérience.
Second constat. On ne juge pas vraiment. Ah non? Pensez à ceci. Que fait un juge? Il entend les deux côtés. L’avocat de la couronne présente le côté négatif. L’avocat de la défense présente le côté positif. L’un accuse. L’autre excuse.
Et l’on est innocent tant qu’on n’est pas reconnu coupable…
Le juge a devant lui l’ensemble de la réalité. Il peut alors rendre son jugement. Et tenez-vous bien! Selon les statistiques, vous avez une chance sur deux d’être acquitté… ou condamné! Eh oui! Encore ce fameux moitié, moitié!
Dernier constat. Quand on juge, on parle de soi. Oh la la! Je jugeais mon amie, parce que, moi, je ne me séparerais jamais! J’étais bien mieux qu’elle, voyons! Mon jugement trahissait aussi ma peur et mon étroitesse d’esprit.
Depuis, quelles prises de conscience! Avoir du jugement prend un autre sens.
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♥ PENSÉE D’AMOUR ♥
Nos jugements nous montrent ce qu’il nous reste à comprendre du monde.
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