ShareDepuis ce matin et déjà hier et avant-hier, les médias nous font l’apologie du 11 septembre 2001.
Dix ans déjà.
Et depuis dix ans, deux guerres, une en Afghanistan et l’autre en Irak.
Deux guerres qui n’ont servi à rien.
Dont l’une d’elle, a été basé sur le mensonge, les mensonges de ce George W. Bush président des USA de 2001 à 2009.
Pour avoir dit à qui voulait l’entendre qu’en Irak, il y avait des armes de destruction massive.
Il n’y avait rien, absolument rien, ce n’était que vengeance après les attentats du 11 septembre.
102 416 à 111 937 civils irakiens sont morts dans les violences, constituées essentiellement d'attentats, et au moins 250 000 civils irakiens auraient été blessés, auxquels il faut ajouter 4 474 morts, et 32 189 blessés dans les rangs américains (4 792 morts pour l'ensemble des troupes de la coalition et plus de 36 000 blessés), les morts des sociétés militaires privées, et parmi les combattants irakiens (armée irakienne et insurgés).
La guerre a provoqué l’exode d’au moins deux millions d’Irakiens, réfugiés à l’étranger depuis 2003 (principalement en Syrie et en Jordanie, mais également en Europe et aux États-Unis).
L'organisation National Priorities Project estime à plus de 795 milliards de dollars le coût de la guerre. (Données WIKIPEDIA).
Et de cela, que disent les médias ? RIEN ! Absolument RIEN !
Avec 795 milliards de dollars,nous aurions pu éradiquer la famine en Afrique, réaliser une réelle recherche sur les maladies, effacer la dette de presque tous les pays du monde.
Au lieu de cela, on compte des milliers de morts, de blessés et de réfugiés.
Saddam HUSSEIN fut jugé et exécuté.
Aujourd’hui George W. Bush fête le 10ème anniversaire de ces attentats du 11 septembre, libre et pas inquiété.
Trouvez-vous cela juste ?
D’autres dictateurs, ou chefs d’États ont été jugé pour moins que cela.
Bien évidemment, je désapprouve les attentats.
Pendant ce temps-là, depuis 60 ans que le peuple de Palestine est emprisonné vivant par ISRAËL, et qui dit quelque chose ?
Un peuple traité comme des animaux, mais un peuple qui tient à garder toute sa dignité.
Dans deux jours, nous saurons si l’ONU reconnaîtra ou non l’État Palestinien, un État volé par Israël.
Et puis, dans les médias, de cela, on en parle pas, ou très, très peu.
C’est toujours la même chose, on nous fait croire n’importe quoi, et nous, au lieu de réagir et d’agir, on écoute, on prend pour vérité, ce qui est dit dans les journaux télévisés, alors que nous sommes continuellement trompés.
Tous les ans, on fête l’anniversaire de la fin de la guerre de 14/18, la fin de la guerre de 40, et tous les ans, on s’entend dire « plus jamais cela », et pourtant, combien de guerres, de massacres, depuis ces années.
Pire, celles et ceux, qui ont subi les camps d’exterminations, font la même chose avec leurs voisins.
Ce ne sont pas les chefs d’États qui vont régler ces problèmes, ce doit être les peuples, car le peuple ne veut plus de cela, car toutes ces injustices, toutes ces guerres, tous ces massacres, ne sont que le fruit de l’argent, pour obtenir encore plus d’argent.
Les états provoquent l’insécurité, et l’on ne parle que de cela, alors que dans le monde il y aurait bien d’autres choses à faire.
En Somalie, le peuple crève de faim, à Haïti, le peuple vit comme des bêtes faute de moyens, les maladies progressent même dans les pays riches, la pauvreté s’installe à grands pas, et nous n’aurions à faire que la guerre, que le gendarme, que de nous mêler de ce qui nous regarde pas ?
Nos chefs d’États feraient mieux de balayer devant leurs portes, le monde s’en porterait certainement mieux.
La démocratie n’est pas l’apogée de nos pays, elle n’a pas à obliger d’autres pays à s’aligner sur notre mode de vie, sur notre culture.
Après les avoir occupé et tout volé, on leur fait la guerre.
Certes, dans certains pays, il ne fait pas bon vivre, mais ce sont les peuples qui doivent réagir.
Les peuples Arabes nous le démontrent chaque jour depuis le début de cette année.
Ils nous font la leçon.
Nous étions l’exemple, aujourd’hui, on nous fait la leçon !
« Nul n'a le droit d'entasser des monceaux de blé à côté de son voisin qui meurt de faim » (Rosbespierre)