The Rapture en concert gratuit à Nîmes c’est la bonne surprise de cette rentrée dans le sud.
Groupe déjà vu trois fois dont une l’été dernier au festival Pantiero, dont le nouvel album « In The Grace Of Your Love » vient à peine de sortir.
Joli coup d’entrée du SMAC de Nimes Metropole dont le Paloma est encore en chantier.
Vu que la plupart des groupes que j’espérais cet automne ne passeront pas à Marseille et ne descendront généralement pas plus bas que Montpellier, je suis assez curieux de voir cette nouvelle salle arriver.
De loin elle a l’air très classe en tout cas.
Pour être tout à fait honnête, je n’ai jeté qu’une oreille distraite aux groupes locaux programmés avant.
D’avantage occupé à tchatcher avec des comparses dans la file interminable de l’unique baraque à sandwiches du lieu, seul vrai bémol d’une soirée très sympathique.
C’est vers 22 heures que la bande à Luke Jenner investit la scène avec le morceau éponyme du dernier disque.
Le son n’est pas terrible sur les premiers titres, on n’entend quasiment pas le saxo, les basses sont limite limite, ça s’arrangera par la suite.
Le public en tout cas est des plus enthousiastes, très jeune et rigolard, avec des pogos bon enfant lors des morceaux les plus electriques.
Les titres du dernier album passent plutôt bien, à l’exception de « Never die again » qui manque un peu de dynamique à mon goût, sûrement une question de rodage.
Il y a des séquences déjà vues et approuvées qui marchent toujours autant.
L’enchainement « The Devil » puis « Woo Alright Huh Huh » enflamme les premiers rangs mais ce n’est rien comparé à la paire qui suit.
Le tube qui les a révélé, « House Of Jealous Lovers » encore et toujours bouillant, suivi du desormais plus connu « Echoes » qui connaît une belle deuxième vie grace à la série « Misfits ».
Le climax du concert coté guitares, la suite sera plus electronique et laid back.
Ca n’empêchera pas Luke de chanter dans le public porté par ses fans le Curesque « Olio » dont l’instru est mariée à merveille avec celle du récent « Come back to me ».
S’en suit juste après le très early house « How deep is your love » dont les notes de piano nous ont tant fait chalouper cet été.
A coup sûr un futur classique du groupe qui quitte la scène sous une énorme ovation.
Le rappel sera plus retenu, avec « Sail Away » dont la fin psychédélique est des plus déroutantes, et le soyeux mais un rien dépressif « It takes time to be a man » qui clot le concert sur une note mélancolique qui tranche avec l’euphorie de l’ensemble.
Chose jamais vu de leur part, le chanteur restera de longues minutes à serrer des paluches, poser pour des photos et signer des autographes, une complicité inattendue et touchante.
On quitte Nimes et son chantier en se disant que si le Paloma nous propose des affiches de ce niveau à son ouverture, on risque d’y retourner pas seulement en été.
Des photos du concert ICI