Aussi étonnant que cela puisse paraître, la France autorisait la commercialisation de la Gamma-Butyrolactone (GBL) et du 1,4 butanediol (1,4-BD) qui sont deux produits particulièrement dangereux puisqu’ils relèvent de la même famille que le GHB qui est également tristement connu. Néanmoins au regard de la multiplication des cas de consommations à des fins que certains estiment ludiques, la Commission Nationale des Stupéfiants et des Psychotropes a rendu un avis confirmant la demande d’interdiction antérieurement formulée par l’Afssaps. Cette dernière a effectivement compris depuis fort longtemps l’ensemble des dangers inhérents à la consommation de ces deux produits et a donc milité en faveur d’une interdiction totale depuis quelques années. Or, elle vient d’obtenir gain de cause puisque le Ministère de la Santé a récemment publié un Arrêté du 2 Septembre 2011 dans lequel il est clairement indiqué que la vente mais également la cession au public de la Gamma-Butyrolactone (GBL) et du 1,4 butanediol (1,4-BD) sont désormais formellement interdits.
En conséquence, il convient de se réjouir de cette décision dans la mesure où ces deux produits étaient de plus en plus utilisées dans certaines catégories de la population dans une finalité récréative en raison des effets ressentis à l’occasion de l’absorption desdits produits. A ce propos, il nous appartient également de souligner le rôle joué par chaque mutuelle étudiant parce qu’elles ont toutes engagé des campagnes de prévention très denses à ce sujet parce qu’elles ont rapidement compris les risques en présence du fait de leur proximité accrue avec les jeunes. Grâce à la présence de tarif de mutuelle relativement abordable, il semblerait que les étudiants ont davantage tendance aujourd’hui à s’y intéresser même si cela reste très onéreux comparativement à leur budget limité. Cependant dans la mesure où tous les jeunes ne disposent pas d’une mutuelle, l’Assurance Maladie s’est aussi montrée très active dans l’information des plus jeunes face au fléau relatif à la consommation de tels produits. Enfin, il est de bon aloi de se réjouir de cette décision émanant des autorités sanitaires et concrétisée par le Ministère de la Santé parce qu’elle met fin à une forme d’hypocrisie entourant la commercialisation des produits incriminés.