Quant il s’agit de la notoriété de certains de nos élus, le porte monnaie public ne connait pas la crise ! La
biennale de Lyon d’art contemporain 2011 ouvrira ses portes le 15 septembre 2011 dans une opacité totale sur ses 6 millions d’euros de budget, une opacité totale sur sa sélection d’artiste et une
thématique débile, le tout hautement verrouillé par ses responsables et ses administrateurs. La démocratie culturelle en France est gommée, écrasée par les responsables des institutions
culturelles et les élus qui ne comptent pas l’argent public pour assurer dans le premier cas leur carriérisme ou dans le deuxième cas leur réélection.
Dans une interview à Mag2Lyon en novembre 2009 Lors de la biennale d’art contemporain de Lyon 2009, l’artiste Lili-oto
avait demandé qu’un artiste ou un collectif d’artistes prennent la direction de la biennale internationale de Lyon et non un conservateur et un commissaire d’exposition ringards comme c’est le
cas depuis 1991. La gestion de cet évènement doit être publique car personne ne connait la face cachée de cette biennale de Lyon et il a eu trop de sales affaires en France comme à l’étranger
dans ce dit art contemporain.
Dans cette même interview à Mag2Lyon en novembre 2009 Lors de la biennale d’art contemporain de Lyon 2009, l’artiste
Lili-oto avait demandé que la biennale de Lyon dans sa préparation et sa sélection d’artistes lance un appel d’offre public pour lequel tous les artistes désireux de participer à cette biennale
de Lyon pourraient faire une proposition.
La biennale de Lyon s’y est refusée, toujours avec les mêmes méthodes sélectives. L’utilisation d’un commissaire
d’exposition qui rend opaque la sélection des artistes sans compter sa gestion car les artistes sont écartés y compris syndicalement dans la gestion de cet évènement international public qui se
chiffre en plusieurs millions d’euros.
Pourtant les propositions de l’artiste Lili-oto étaient réalistes, non pas celle d'un farfelu comme on aurait aimé le
faire croire, la transparence financière et de la gestion des institutions est combat juste, et plus proche des idées que nous artistes, contribuables, électeurs, nous nous ferions de la
démocratie culturelle mais contraire aux élus de cette gauche mondialiste ou de droite néolibérale puisque cette biennale a toujours été gérée de la même façon sous la droite comme sous la gauche
molle et conservatrice à la mairie de Lyon.
la biennale de Berlin (7.Berlin Biennale) d’art contemporain donne raison à l'artiste français
Lili-oto: la biennale l’a fait pour sa version 2012, un artiste a été nommé commissaire d’exposition et un appel d’offre est en ligne sur son site web où il est proposé aux artistes
d’envoyer leur book et propositions artistiques avant janvier 2011.
L’artiste Lili-oto qui se bat depuis les années 80 pour que ses thématiques débiles s’arrêtent dans ces biennales,
musées d’art contemporains et expositions collectives publiques et que les institutions s’inscrivent dans les projets des artistes et non l’inverse comme ce fut le cas sous tous les dogmes qu’ils
soient religieux ou politiques reste lettre morte ! Rien à faire la politique culturelle en France discrétionnaire et arbitraire continue et fait de plus en plus de dégâts au sein de la
communauté artistique !!! Piqure de rappel ; Lili-oto demande depuis la fin des années 80 que les musées d’art contemporain soient remplacés par des espaces de diffusion pour la création
contemporaine et dirigés par des artistes comme dans les autre arts; théâtre, danse, musique, etc…
La BAC OUT (BAC=biennale d’art contemporain) dont lili-oto a été le fondateur en 1993 s’oppose à la tenue de cette
biennale officielle qui en plus de son opacité, son non respect à la communauté artistique résidant en France use de thématiques qui couvrent de ridicule la communauté artistique française. A «
une terrible beauté est née », thématique ridicule et grotesque en 2011 de cette biennale de Lyon d’art contemporain officielle nous nous opposons avec cette accroche ; « une terrible indignation
est née » au regard de l’actualité politique et mondiale avec la mondialisation de ce néolibéralisme globaliste ou ce capitalisme sauvage, mafieux et véreux qui envoie les populations dans la
misère sur toute la planète. Avec cette accroche ou slogan « Une terrible indignation est née » au regard des indignés qui seront bientôt à Bruxelles, et tous ceux qui résistent dans des
formations politiques de gauche ou de la gauche de la gauche, ou résiste à titre individuelle, nous avons rajouté ; " Lorsque l'artiste préfère humainement au dit art contemporain son
contemporain! ". Le contemporain c’est vous et la biodiversité qui nous entoure nous artiste et rappelant que le dit art contemporain est un sigle commercial inventé par des marchands d’art
américain pour diversifier leurs palettes de produits auprès de leurs clientèles en le labélisant différemment de l’art moderne .
Cette biennale de Lyon d’art contemporain officielle n’est qu’une kermesse de campagne ridicule de ce dit art
contemporain aseptisant la création contemporaine, l’enfermant dans une culture rejetant et gommant l’actualité nauséabonde économique et politique dans laquelle nous sommes tous plongés sauf les
grandes fortunes qui constituent d’ailleurs les grands collectionneurs d’art contemporain auprès desquels les institutions d’art contemporain sont aux ordres.
A l’étranger les élus sont plus respectueux de la liberté de création et des libertés culturelles.
Thématique de la Biennale de Berlin 2010, un sujet politique et social : « What is waiting out there » que j’ai traduis
par « ce qui les attend là-bas » un sujet (annoncé en tant que tel par la biennale de Berlin), à la vue du développement technologique, économique, crises politiques et sociales du
présent qui ont provoqués des fissures dans nos réalités, creusées le fossé entre ce monde dont on parle et le monde réellement là !
Thématique de la Biennale de Moscou; un sujet politique et social hautement délicat: « Nothing but foofnotes ? Art in
the epoch of social Darwinism » un sujet brulant, délicat et avec lequel le néolibéralisme peut instrumentaliser la population car c’est sujet complexe avec de grand danger politique! Petit
rappel : Le darwinisme social a été écrit par Emile Jean-Marie Gautier, journaliste, militant et théoricien anarchiste, condamné par le tribunal de Lyon à 5 ans de prison le 19 janvier
1883.
La biennale de Lyon est à la hauteur des prétentions culturelles absconnes de la ville de Lyon car cette biennale est
bien sûr administrée sous le contrôle des élus et donc politique. Si vous écoutez comme moi les vidéos du site de la biennale de Lyon ; que se soit son directeur dit artistique car il n’a jamais
rien créé de ses dix doigts comme de sa tête ou les vidéos sur cette commissaire d’exposition venue d’Argentine (alors que ce pays a une réelle pratique de résistance contre la mondialisation et
la globalisation du néolibéralisme) ; ça ne vole pas haut, c’est d’un creux et d’un vide absolu, le degré zéro de la pensée. A l’image des élus de la mairie de Lyon, cette biennale de Lyon
officielle c’est « Martine fait sa biennale » en pensant à cette série de livres illustrés datant de 1954.
L’art dit muséal à la française dévisse de plus en plus des réalités des artistes contemporains dans notre pays, une
véritable machine coercitive contre les libertés d’expressions. Les artistes souffrent en France car ils n’ont plus de lisibilité, ne peuvent plus montrer le fruit de leur création et subissent
de plein fouet une censure fallacieuse orchestrée par ses sans visages et sans âmes qui manipulent les populations pour nous spolier et faire main basse sur nos biens publics et
partagés.
Contre la tenue de la biennale de Lyon dans de telle conditions, Lili-oto