A quoi pensons-nous quand nous développons?

Par Klmchantrier

A vrai dire, c’est la question que je me pose.

Imaginez-vous devant un écran, à 10h du matin, face à ceci :

$atom = '[-a-z0-9!#$%&\'*+\\/=?^_`{|}~]';
$domain = '([a-z0-9]([-a-z0-9]*[a-z0-9]+)?)';
$regex = '/^' . $atom . '+' .
'(\.' . $atom . '+)*' .
'@' .
'(' . $domain . '{1,63}\.)+' .
$domain . '{2,63}$/i';

Il est très intéressant de vous dévoiler mes pensées quand je vois quelque chose que je ne comprends pas :


Pensée 1 : « qu’est ce que c’est que ce charabia? what the hell? »

J’analyse une fois, puis deux fois, puis trois fois. Le code reste toujours identique et ne fonctionne pas.

Pensée 2 : « Comment vais-je sortir de cette galère? »

Je mets mes écouteurs, et j’essaie de positiver : tout a une solution.

Pensée 3 : « Allons sur un moteur de recherche voir »

Chercher, c’est trouver. Faisons-nous confiance. Le web est une source de données immense où chacun contribue. Il doit bien y avoir un bout de code ou une explication pour m’aider à comprendre ce que je vois à l’écran hein. Bon tentons.

Pensée 4 : « 3h que je suis dessus, et toujours aucune solution pour faire fonctionner le code. Suis-je nul? »

La concentration est toujours là mais la solution peine à venir. Alors suis je nul? La réponse du codeur est évidente : OUI !

Pensée 5 : « Prenons du sucre »

Le sucre aide toujours dans les situations difficiles. Un thé chaud sucré, une friandise, deux trois coups d’oeils sur ce que fait le voisin d’à côté, d’en face, et hop ça repart!!!

Pensée 6: « Le twix n’a pas fait d’effets. Arf. Bon Dieu !! . Bon, solution B : demandons de l’aide au voisin »

Partager est toujours essentiel dans la vie. C’est souvent cela qui fait force de productivité. Le codeur est parfois dans son monde mais sait aussi demander quand cela s’avère judicieux de le faire.

Pensée 7 : « Bon mon voisin Pedro est sur un autre sujet tout aussi important et urgent. Comment faire pour faire fonctionner ce code alors? Faut trouver bordel!! « 

Le codeur regarde toujours autour de lui. L’observation est souvent très utile en cas de difficultés. Il aime bien se parler à soi-même et parfois se lancer des délires solitaires : « Bon bah je vais me faire virer allez car je trouve pas! »

Pensée 8 :  » Je suis sur une piste !!! Ca a l’air de fonctionner chouet!!!! Allez allez mise en ligne pour test haha »

La pensée du codeur évolue au fur et à mesure que son code s’éclaircit : son état d’âme reste le même mais son oeil du tigre arrive toujours dans le money time. Sa pupille grossit et son adrénaline aussi. Un peu comme une sorte de Picsou qui voit une cave à pièces.

Pensée 9 : « Ca fonctionne en ligne!!!! Yesss!!!!!!!!!! Mais pas pour longtemps… Sur Internet explorer, ça plante ! »

Le codeur teste toujours sur son navigateur favori mais parfois, il en oubli de regarder sur les autres. Qui eux, peuvent poser problème. C’est tout un art voyez vous.

Pensée 10 : « Bon bah il est tard, je rentre. On verra demain »

Tel est le métier d’un codeur. Savoir dire stop quand la solution n’arrive pas. Ne pas trouver fait parti du métier. C’est parfois difficile à l’accepter mais il faut l’assumer, faire avec et surtout garder son calme.

CONCLUSION :

Chaque jour est différent. Demain en est un autre. Après demain pareil. Tôt ou tard, une solution arrivera. Il faut patienter et continuer à chercher. Les efforts paient toujours.

Guyom