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Venise, S'Erasmo : un film...
Publié le 11 septembre 2011 par VenetiamicioJe suis allée voir le film, je dois l'avouer beaucoup pour Venise, pour sa lagune...
J'ai eu du mal à m'accrocher à l'histoire, j'ai eu du mal à m'attacher aux chassés-croisés de tous ces "Impardonnables" !Un ballet incessant de bateaux dans la lagune qui font "flotter" l'histoire !Des histoires compliquées, on ne sait pas où le réalisateur veut en venir, beaucoup de longueurs, des scènes sans intérêt.Inutile de chercher qui est impardonnable et de quoi, parce que tous, dans leur manière d'aimer ou pas, ont quelque chose à se reprocher !Par contre, j'aurais aimé m'attarder plus longuement dans la lagune, dans cette île de S'Erasmo, d'où l'on aperçoit au loin Burano, mais franchement dans une autre histoire beaucoup plus simple, loin de ces personnages pleins de contradiction, complexes, aux pulsions les plus basses...
Impardonnables - André Techiné - tiré du roman de Ph. Djian.L'histoire :Francis arrive à Venise pour écrire son prochain roman. Il cherche à louer un endroit pour travailler. Il rencontre Judith, un agent immobilier. Elle insiste pour qu'il visite une maison isolée dans l'Ile de Sant Erasmo. Francis lui propose comme on se jette a l'eau : « Si on habite ici tous les deux ? Je signe tout de suite ? » Ils se lancent alors dans une vie de couple. Mais quand Francis est amoureux il ne parvient pas à écrire. L'été suivant, sa fille Alice débarque dans sa retraite pour passer des vacances. Et puis brusquement elle disparaît ? A partir de là Francis est mis en danger ?
Lu dans l'Express 15/08/2011 et ce que dit Carole Bouquet :"Venise est presque un personnage dans ce film... Oui, ce n'est pas un décor. C'est une sorte de mère rassurante qui donne un sens de plénitude, d'acceptation des douleurs de la vie et qui semble chuchoter : "ça va passer, ça va passer..." Avec ses dédales et ses méandres, ses ponts et ses canaux, Venise est aussi la parfaite métaphore du labyrinthe mental dans lequel évoluent les personnages."
Certes, heureusement que les images qui se déroulent dans ma tête lorsque j'emprunte le labyrinthe vénitien sont claires comme de l'eau de roche , d'une simplicité pure et m'offrent que du bonheur !