Synopsis : Après la mort du Pape, le Conclave se réunit afin d’élire son successeur. Plusieurs votes sont nécessaires avant que ne s’élève la fumée blanche. Enfin, un cardinal est élu ! Mais les fidèles massés sur la place Saint-Pierre attendent en vain l’apparition au balcon du nouveau souverain pontife. Ce dernier ne semble pas prêt à supporter le poids d’une telle responsabilité. Angoisse ? Dépression ? Peur de ne pas se sentir à la hauteur ? Le monde entier est bientôt en proie à l’inquiétude tandis qu’au Vatican, on cherche des solutions pour surmonter la crise…
Avec Michel Piccoli, Nanni Moretti…
Caricatural mais ne négligeant pas quelques réflexions profondes, Habemus Papam peut donc faire sourire jusqu’aux plus conservateurs des chrétiens. A condition de savoir rire de soi-même, un rôle dans lequel Moretti excelle ! Un film qui n’aurait pas pu être écrit par un autre italien que Nanni Moretti serait-on tenté de dire…
Au final, cette petite virée au Vatican est le coup de coeur comique de cette rentrée. Habemus Papam est impertinent mais c’est un joyau inmanquable. Et Nanni Moretti signe un tel retour en grâce que son oubli au palmarès cannois est incompréhensible ! Le bon point c’est qu’on peut se dire que le scénario de Hearat Shulaym (Notes de bas de page) de Joseph Cedar devrait être extraordinaire s’il a surpassé l’écriture de Moretti…