Jack Frost (1996)

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1996
durée: 1h40

l'histoire: Un serial-killer meurt lors de son transfert dans un accident de la route mais ressuscite en bonhomme de niege vengeur.

la critique d'Alice In Oliver:

Attention, Jack Frost, réalisé par Michael Cooney en 1996, n'a rien à voir avec le film homonyme, produit deux ans plus tard, avec Michael Keaton.
Là où la version de 1998 joue la carte de la comédie fantastique et du film mièvre, cette série B joue la carte de l'horreur et de l'humour franchement débile.

Assumant sa nanardise volontaire, Jack Frost varie les plaisirs. Au niveau du scénario, pas grand chose à signaler.
En vérité, Jack Frost pourrait se voir comme une copie avariée de Chucky, à la seule différence qu'il ne s'agit pas d'une poupée sadique, mais d'un bonhomme de niege criminel.

Certes, le concept est totalement farfelu mais le résultat est plutôt fun et jouissif. Suite à un accident de voiture, l'esprit d'un serial-killer est transféré dans le corps d'un bonhomme de neige.
Les fêtes de fin d'année approchent et le psychopathe a bien l'intention d'effrayer les habitants d'une petite communauté.

Michael Cooney nous présente un tueur en apparence invincible et l'exploite à sa juste mesure, le bonhomme de neige étant capable d'envoyer des pics de glace et de fondre sous les portes.
Ce qui nous vaudra une séquence ridicule dans laquelle la créature vient fricotter avec une belle jeune femme sous la douche.

Conscient de son concept ridicule, le film accumule tous les poncifs du genre, ainsi que les répliques idiotes:
"- Mais quand est-ce qu'il se termine ce film débile ?" se demande notre bonhomme de neige psychopathe.
Une question peu passionnante, il est vrai, mais Michael Cooney semble s'amuser comme un jeune gosse avec sa créature minable et lamentable.
Un vrai nanar qui souffre toutefois d'une interprétation assez quelconque, pour ne pas dire médiocre. Toutefois, Michael Cooney poursuivra les hostilités avec Jack Frost 2, l'aventure se déroulant cette fois-ci aux Caraïbes (véridique !).

Note: 03/20 (franchement, impossible de mettre plus)
Note nanardeuse: 17/20