Rose rentre de Sibérie, l'amertume au cœur.
C'est l'heure de la remise des diplôme à l'académie et une nouvelle vie attend Rose et Lissa. Pourtant...Note :
Pourtant, Rose n'arrive pas à oublier l'homme qu'elle aime. Elle aurait dû trouver la force de tuer le monstre qu'il est devenu. La prochaine fois qu'ils se rencontreront, il ne lui laissera pas le choix : il fera d'elle sa compagne d'immortalité, qu'elle le veuille ou non.
♣♣♣♣♣Avis : Tout d'abord, merci aux éditions Castelmore. J'étais plutôt frileuse de commencer ce tome, puisque le précédent m'avait vraiment déplu, ennuyé et j'en passe. Je n'étais donc pas trop dans de bonnes dispositions pour lire les aventures de Rose.
Si vous n'avez pas lu le tome précédent (et la fin du 3) arrêtez vous là, je risque de dévoiler des éléments de ces romans.
Vous avez été prévenu.
Quand Dimitri a réussi à mettre la main sur Rose il lui a laissé le choix. Mourir, ou devenir une Strigoï. Sous l'emprise de l'ivresse de la morsure Rose a eu bien du mal à fuir, et plus encore à planter un pieu dans son amant. Mais justement, elle l'a raté. De peu peut-être, mais maintenant il est bien déterminé à la retrouver. Et il ne lui re-proposera pas une nouvelle fois de choisir. Rose revient donc à l'académie. Seule, blessée. Elle prend la décision de donner sa chance à Adrian, mais c'était sans compter une information qui va parvenir à elle grâce à son père.
Et c'est cette information le point de départ de l'histoire. Rose va passer son examen avec brio et obtenir son tatouage. Voilà pour la formalité. Mais, maintenant qu'elle sait que - peut-être - il existe un moyen de faire revenir Dimitri, elle ne peut penser à autre chose, au grand dam d'Adrian.
Elle va alors se lancer dans des projets insensés et dangereux, et une fois de plus entrainer ses amis à sa suite. A se demander comment ils peuvent encore l'aider. Mais elle n'a que 18 ans, et les conséquences de ses actes la rattrape vite. Et mademoiselle va devoir comprendre qu'elle est adulte maintenant, plus une étudiante qui sera simplement puni par ses professeurs. Et cela plus que tout elle ne l'avait pas compris.
Nous avons donc une histoire un peu fragmentée, on passe d'une scène à l'autre jusqu'à retrouver Dimitri, mais plutôt cohérente et tenue. Abe fait quelques apparitions sporadiques et Lissa revient un peu sur le devant de la scène. La politique vampirique vient frapper Rose de plein fouet avec l'entré de Lissa dans le monde Moroï. Je suis tout de même triste pour Adrian qui semble maintenir un rôle de second plan, de bouffon. C'est vraiment dommage parce que ce personnage a beaucoup de potentiel.
Richelle Mead résout la question de Dimitri aux deux tiers de l'histoire à peu près, et ce rebondissement était très prévisible. J'admets que toute l'histoire autour de la Reine m'a surprise, et plutôt dans le bon sens. Mais pitié, débarrassez-nous de Rose ! Toujours prompte à juger - alors que ses propres actions ne sont guère mieux - à crier fort et à insulter. Elle blesse tout le monde au passage et s'en fiche. Elle ne pense qu'à elle et à ses petites affaires. Il est dommage que quand elle commence à évoluer - à cause de Dimitri, pas de son propre fait - le dernier rebondissement destiné à tenir le lecteur en haleine pour le dernier tome n'intervienne.
Je l'admet, Dimitri était un fantasme plutôt plaisant, mais j'aurai préféré que l'auteur ne s'en débarasse définitivement au tome précédent, et que Rose se consacre à sa relation avec Adrian. Il y avait quelque chose à exploiter de ce côté là, qui aurait peut-être même pu être intéressant pour ce qu'elle nous réserve dans le tome 6.
En bref, ce tome est meilleur que le précédent, mais néanmoins possède des lacunes propres au personnage principal. Je n'adhère pas au fantasme du prof, encore moins de la part de quelqu'un clamant prendre son devoir envers Lissa très au sérieux. Mais bon, je terminerai cette saga !
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