Christophe Mongermont, le syndicaliste qui dénonce la corruption des grands groupes industriels

Un article lui est consacré par La Vie cette semaine (7 au 13 fév. 2008), n°3258). Cela en dit long sur les pratiques patronales vis-à-vis des syndicalistes.

Après être parti à Paris pour une négociation syndicale, on lui donne cinq fois la somme correspondant au prix du billet de train, en liquide, sans justificatif !
Lorsqu'il saisit la justice qui invalide les décisions patronales (de la CGE), son directeur régional vient lui demander de "lever le pied". Il apprend ensuite du secrétaire de son union départementale que si ce dernier parvenait à lui faire "entendre raison", la direction de l'entreprise (faisons lui de la pub à nouveau : la CGE) achèterait des pages de pub dans le journal syndical.
Quelques mois plus tard, le patron de Vivendi (ex-CGE) propose à Marc Blondel (patron de FO) que Mongermont soit détaché auprès de l'UD, payé par l'entreprise (puisqu'ils aiment la pub, nommons les à nouveau : Vivendi). En contrepartie, il fallait que Mongermont abandonne tous ses mandats au sein du groupe (ils venlent de la pub ? Vivendi est ce groupe) sans limite de temps.
Bravo La Vie et l'auteur de l'article P.M.
Voir aussi les relations entre les élus et Véolia et l'article du blog Sarkofrance .