Alors que s'engage une mobilisation sociale sur le site de Florange, les salariés et leurs syndicats peuvent compter sur mon soutien et ma détermination.
Communiqué de Martine Aubry
Plus de deux ans après la fermeture de l'aciérie de Gandrange, la direction d'Arcelor Mittal a annoncé l'arrêt des deux derniers hauts fourneaux – l'un jusqu'à la fin de l'année, l'autre pour une durée indéterminée - de Lorraine, sur la commune de Florange. Dans le même temps, l'activité de l'unité emballages du site a été diminuée de moitié et ses salariés poussés au chômage partiel. Ces décisions sont inadmissibles.
Après les 575 emplois supprimés de Gandrange, ce sont plus de 2000 salariés, sous-traitants, intérimaires qui sont menacés par un plan social. Je ne fais aucun crédit aux explications hasardeuses fournies par la direction de l'entreprise. Les promesses de redémarrage qu'elle formule sont les mêmes que celles qui avaient été faîtes aux salariés de Gandrange. Ce sont les mêmes qu'avaient crues le Président de la République quelques mois avant la fermeture du site.
L'abandon de l'usine de Florange menace l'ensemble de l'industrie sidérurgique de Lorraine. En 10 ans, la Région a perdu un quart de ses emplois industriels. Aujourd'hui, c'est toute la filière liquide mosellane qui est menacée alors même qu'Arcelor-Mittal a enregistré un bénéfice de 1,07 milliards d'euros au premier trimestre de 2011. Il faut que cela cesse ! J'appelle le Président de la République et le Gouvernement à en finir avec les gesticulations et les promesses sans lendemain et à agir enfin pour la sauvegarde de nos usines et nos emplois.
Je le dis avec force : il ne peut y avoir de croissance et d’emplois durables sans industrie forte. Les salariés ne doivent plus être les variables d’ajustement de la course à la rentabilité maximum. C’est pourquoi je défends notamment une mesure simple et efficace : l’Etat devra exiger des entreprises bénéficiaires qui délocalisent le remboursement préalable de l’ensemble des aides et subventions publiques qu’elles auraient perçues. C’est le principe du « délocalisateur-payeur ». Je m’engage à le mettre en œuvre si les Français me font confiance.
Alors que s'engage une mobilisation sociale sur le site de Florange, les salariés et leurs syndicats peuvent compter sur mon soutien et ma détermination.
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