Je vous prédis bien des difficultés pour trouver une production comparable dans le domaine de la narration graphique, quelle que soit sa nationalité, et a fortiori mieux. Publié dans le magazine Monthly Super Action de 1984 à 1986, 2001 Nights décrit une « Histoire du Futur » (3) étalée sur plusieurs siècles et au cours de laquelle l’Homme quitte peu à peu la Terre pour fonder une civilisation de l’espace. À travers cette petite vingtaine de nouvelles, toutes indépendantes les unes des autres mais qui décrivent néanmoins une trame globale, l’auteur aborde avec brio et originalité des thèmes classiques du genre de la science-fiction comme d’autres bien plus personnels et spécifiques à une vision typiquement nippone.
Glénat sortira l’intégrale de 2001 Nights le 16 novembre dans un coffret en édition limitée à 2001 exemplaires : vendu tout de même la bagatelle de 99 €, cette édition contiendra les 750 pages du manga réparties sur deux tomes au format 210 x 300 ainsi qu’un poster et un tirage signé par l’auteur. Mais les deux tomes seront bien sûr aussi disponibles séparément, pour 45 € chaque.
Et en attendant cette parution, vous pouvez toujours jeter un coup d’œil à la première adaptation pour vous faire une idée assez précise de ce que propose la lecture de cette œuvre sans pareille aucune…
(1) terme désignant les récits de science-fiction aux bases techno-scientifiques très solides. ↩
(2) cette expression désigne en général le sentiment de vertige, ou ressenti du même ordre, qui saisit le lecteur face à l’exposition de certains faits techno-scientifiques qui bouleversent sa perception du réel et/ou sa compréhension du monde ; c’est un effet typique de la science-fiction. ↩
(3) dans le vocable de la science-fiction, ce terme désigne une suite de récits qui dépeignent un avenir en évolution et dont chaque histoire permet d’en explorer un segment ; beaucoup d’écrivains de science-fiction ont produit des séries de ce type, tels qu’Isaac Asimov (1920-1992), Arthur C. Clarke (1917-2008) ou Robert A. Heinlein (1907-1988), pour citer les plus connus. ↩