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6 -quantite infinie et limitee de l'energie

Publié le 10 septembre 2011 par Jeanjacques

(suite)

L'Univers ne peut disposer d'aucune source d'énergie provenant d'un ailleurs de lui-même. Aussi, bien qu'infini il contient une énergie finie Mais, il ne saurait y avoir, en vertu du principe général de conservation, apport d'énergie sans perte dans un autre système. On doit obligatoirement supposer l’existence  de deux substances en deux états différents pour fonder ce principe de conservation et de transfert  de l'énergie de l’une à l’autre : la substance de l’espace ou prématière et la matière/rayonnement.

L'énergie est une quantité de mouvement dont est doté  un corps, mais son principe ne peut appartenir en propre à la matière. De même, la substance de l'espace possédant la propriété fondamentale de l'inertie ne saurait détenir le principe de son mouvement. Dès lors toute l'énergie universelle doit avoir pour origine un différentiel d'état entre la matière et la prématière tel que le mouvement trouve sa cause dans un déséquilibre entre les deux substances.

S’il y a immobilité, il n’y a pas mouvement et donc absence d’énergie. L’espace de prématière ne doit pas être conçue comme une sorte de réserve d’énergie mais à l’origine de toute création d’énergie (du mouvement). Quel serait en effet le contenu de cette « citerne » où serait disposée l’énergie en attente d’action? Comme objet physique substantiel, qu’est-ce « l’énergie » ? A-t-on jamais pesé un seul gramme d’énergie pure qu’on aura réussi à isoler/extraire d’un corps ?

Celui-ci ne peut avoir d’autre provenance que la variation de la masse de la matière universelle telle  qu'un excès ou  une diminution de celle-ci suscite des fluctuations internes à la prématière.

Il s'agit là d'une conséquence logique de principe de causalité: la matière n'étant pas sa propre cause, elle doit recevoir l'énergie d'un autre qu'elle-même et en l'espèce de la substance de l'espace. On doit en déduire le principe de conservation générale de l'énergie qui trouve ici son fondement premier: toute perte dans un système suppose un gain dans un autre. Prématière et matière forment un système clos de transfert mutuel, ce qui permet le fonctionnement du cycle fondamental de l'Univers.

Le cycle premier de l’Univers est ainsi  commandé par l'équilibre entre matière et prématière et l’annihilation de matière devra correspondre la création de matière nouvelle (avec cependant des temps d'intense production et d'autres moindres.)

La matière reçoit son énergie mais ne saurait détenir sa propre cause qui la ferait paraître sui generis. Son énergie de création doit provenir d’une cause extérieure. De même, la prématière composant l’espace ne peut être assimilée à une réserve illimitée d’énergie car l’énergie est pur mouvement. Or l'espace-substance est totale immobilité. Il apparaît nécessaire et logique que la production de l’énergie universelle, du mouvement universel, ne puisse être recherchée dans l’une ou l’autre des deux substances mais dans leurs rapports. Cela s’avère d’autant nécessaire que l’énergie est une essence immatérielle insaisissable autrement que « dans » le mouvement d’un corps.

Nous pouvons imaginer un univers sans matière, totalement amorphe qui aurait pu être avant le surgissement de la première particule. La parution de la matière suppose un déséquilibre qui sortirait la prématière de sa torpeur. L’émergence de cette première particule renverrait à nouveau à la problématique de la genèse et création du temps. Or, totalement étale, sans cause extérieure possible, un tel déséquilibre ne peut absolument pas se produire. Consécutivement,  de toute éternité, ce déséquilibre a déjà existé. La matière est donc d’une présence éternelle. La cause de la matière est dans ce déséquilibre, cette différence de potentiel, ce rapport entre matière et prématière. Ce principe de déséquilibre est lui-même éternel puisque TOUJOURS de la matière a été créée. Ce principe de la création ne peut avoir été lui-même créé car il faudrait imaginer un autre principe de création antérieur et donc une régression à l’infinie.

Ces fluctuations internes de la prématière  doivent avoir pour effet de susciter une onde de choc telle que celle-ci engendre rayonnements et particules. Cette onde de choc ne peut résulter que de vibrations, elles-mêmes causées par des fluctuations internes à la substance de l'espace résultant d'un état de déséquilibre entre matière et prématière.

Il ne saurait y avoir création sans  rupture, sans passage d'un état à un autre. Cela est parfaitement expérimenté dans les accélérateurs de particules lorsqu'un photon se transmue en deux particules. La création de matière ne peut donc que résulter d'une rupture d'état de la substance de l'espace et cela ne peut se produire qu'à certaines conditions d'énergie.

Etant donné  que la matière se crée à partir d'un changement d'état de la prématière, le principe d'un cycle impose que la matière doit faire retour à son lieu d'origine, la substance de l'espace. Or l'idée d'un cycle suppose un système clos conservant précisément l'énergie universelle tel que la quantité de matière créée doit correspondre à celle qui disparaît. Il doit donc exister des seuils à partir desquels un excès d'annihilation de matière suscite une fluctuation de la substance de l'espace de nature à engendrer l'onde de choc créatrice.

Il y a ainsi une valeur d'équilibre de la proportion matière /prématière, qui constitue le principe même de la genèse universelle. C’est le cycle de la matière qui dans son essence est éternel et qui de toute éternité produit de la matière et la fait disparaître, qui est indéfiniment renouvelable et  les conditions d’émergence des mondes, éternellement répétitives. S’il existe une substance éternelle dotée de propriétés immuables  qui conditionnent celles de la matière, alors les propriétés premières de la matière le seront également, dont sa procédure de création.

On pourrait se demander pourquoi la prématière ne serait pas elle aussi temporelle puisqu’elle subit une transformation (un cycle) pour passer à la matière.  Or cette mutation, c’est justement ce qui permet de temporaliser la matière : donc la prématière n’est temporelle que si elle passe à l’état de matière, si elle n’est plus elle-même, ce qui n’a plus de sens. Consécutivement, la prématière qui ne devient jamais matière, qui reste en son état, demeure éternelle. La matière paraît et disparaît dans le cadre d’un cycle. Le cycle ne peut à la fois concerner la matière et cette substance dans le même temps puisque c’est la prématière qui en se transformant en matière constitue ce cycle. Pour qu’il y ait cycle de prématière, il faudrait que celle-ci naisse et disparaisse en tant que telle, sans se changer en matière.

Cette thèse explique la quasi stabilité de la densité de la matière, ce qui ne signifie pas sa répartition uniforme. La masse globale de la matière demeure assez stable et devrait correspondre à la densité mesurée (5E-30 g/cm3). Pour que de telles fluctuations soient possibles, il doit exister un écart entre les densités de la prématière et celle de la matière. Car pour justifier le mouvement d'un corps de matière dans la substance de l'espace on ne peut supposer que leur densité soit égale.

Dés lors, le cycle fondamental de l'Univers est commandé par ce rapport entre annihilation et création de matière, entre mouvements de détente et de compression selon les fluctuations du volume de la masse de la matière universelle. Une onde de choc due aux fluctuations de l'espace-substance est à l'origine de la création de matière. Consécutivement, l'espace connaît constamment des fluctuations, des ondes de chocs, des brisures, des vibrations dont les plus violentes sont à l'origine  d'une brutale création de rayonnements et de particules.

De ce qui précède on conclura à l'impossibilité de dissocier les temps, lieux et  procédures de surgissement de la matière de ceux de la constitution des astres comme le présuppose la cosmogénèse contemporaine. La succession des cycles de la création est succession des temps de création : on ne peut concevoir une création unique pas plus que celle-ci puisse s’opérer ex-nihilo.

( Pour plus de détails sur l’approche proprement scientifique , voir le livre 2 : Cosmophysique sur le site  de Jean-jack micalef:  Nouveaux principes de physique)

Les Trois modes du réel : PREMATIERE, ETAT ondo-photonique et matière.

Prématière et matière constituent la substance unique du réel qu’est la totalité infinie de l’univers. Mais cette substance unique se décline selon trois modes différents : prématière, état ondo-photonique et matière. Prématière, ondes, photons et matière sont des étants au sens où ce substantif indique la réalité d’un quelque chose capable d’actions et de réactions. Ils emplissent totalement le concept de réalité physique.

La substance éternelle de l’espace est un étant réel mais n’ex-iste pas au sens où le préfixe « ex » suppose une émanation de quelque chose, ce qui est le cas de la matière qui reçoit son être de la substance de l’espace et qui, en s’en extradant passe à l’ex-istence de la matérialité. La substance de l’espace existe puisqu’elle est constituée en objet physique susceptible d’actions et de réactions mais ne possède pas tous les attributs de la présence effective « classique » (temporalité, individualité, matérialité). L’espace-substance n’est pas un étant-plein, lequel désigne uniquement un individu discontinu de la matérialité. Pour définir son statut nous devons user de parenthèses (étant) pour signifier à la fois sa réalité mais sa non matérialité. L’ex-istence ne concerne que la pure matérialité du monde.

Dés lors, il y a trois modes fondamentaux du réel :

1) Celui de (l’étant)  éternel de l’espace dont (l’étant-présent)  est une substance qui possède certaines propriétés de la matérialité mais qui n’ex-iste pas puisque non individualisable ni soumise au temps.

2) L’ étant en mouvement de l’onde et du photon qui ne peuvent exister qu’à la vitesse de la lumière et qui résultent de la mise en mouvement de la substance de l’espace

3) L’étant temporel de la matière qui conserve cette substance de l’espace comme condition initiale de son existence /réalité.


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