C’était mon premier contact avec cet auteur britannique célèbre, traduit partout, habitant maintenant à New York et dont c’est le dernier livre traduit en français avec pour héros le même Jack Reader, un personnage solitaire, ancien officier hanté par son passé, détaché de tout et dont le seul but désormais est de traverser les Etats-Unis en diagonale, en marchant, sans attache, sans téléphone, sans carte de crédit, sans autre bagage que ses armes. Arrivé devant les Rocheuses, il est arrêté par une ville bien étrange et désespérante, celle de Despair où d’emblée tous les habitants se montrent hostiles à sa présence. Il retourne donc à Hope, la ville voisine bien plus accueillante où il ne tarde pas à s’allier avec Vaughan, une jeune policière qu’il aime bien et qui va l’aider sauf qu’elle ne veut pas franchir la frontière qui sépare les deux villes : la route est belle du côté de Hope, horrible dès qu’on arrive à Despair. Naturellement Jack Reader n’a plus qu’une idée en tête : découvrir le secret de cette ville si fermée et dont l’unique usine est dirigée par une seule personne toute puissante. Ce dont je me souviendrai surtout, c’est de ces nombreux et dangereux va et vient du héros entre ces deux villes ; d’un côté la paix, les conversations, la bonne compagnie, l’amour même, de l’autre, la fermeture, le silence, les menaces, l’hostilité avant les crimes. Le secret! Ai-je aimé ? Non ! Pas du tout, sauf les premières pages, prometteuses. Ensuite, je me suis ennuyée. Trop long, trop répétitif, trop terne, trop, trop, trop, et pas assez de peps, de surprise, de piquant… C’est lourd, lourd, lourd. J’ai sauté plein de pages à la fin. Je regrette.
Lee Child, L’espoir fait vivre, Une enquête de Jack Reacher (Seuil Policiers, 2011, 578 pages)Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jean-François Le Ruyet .Challenge Thriller de Cynthia.