Lors du congrès de l’association des échanges commerciaux à Bogota, le président colombien s’est montré peu conciliant avec le voisin vénézuelien.
Juan Manuel Santos a confirmé hier que les échanges économiques avec le Venezuela auraient du mal à revenir au beau fixe malgré une tentative de rapprochement entre les deux pays depuis bientôt un an, et l’arrivée au pouvoir de Juan Manuel Santos. Pour le président colombien, les échanges commerciaux avec le Venezuela doivent plutôt se faire de manière opportuniste.
Santos a aussi confirmé qu’il veillerait à ce que le moindre centime dû par le Venezuela aux exportateurs colombiens soit remboursé, ajoutant que les négociations concernant un accord bilatéral entre les deux pays étaient à l’arrêt pour plusieurs raisons, notamment à cause de l’état de santé précaire d’Hugo Chavez, le président vénézuelien.
Santos encourage les exportateurs de son pays de conquérir « de nouveaux marchés, pays par pays », estimant que la Colombie doit améliorer ses parts de marchés au Canada, Pérou, Argentine, Chili, Brésil et Mexique. Aujourd’hui, la totalité de ces pays importe 1 milliard de dollars de biens et produits d’origine colombienne. Santos espère que chiffre triplera dans la prochaine décennie.
Santos fixe des objectifs ambitieux et estime que d’ici 2014, le total des exportations colombienne doit dépasser 52 milliards de dollars. La Colombie est en passe de signer des accords commerciaux d’envergure avec le Panama et la Turquie.