Écrit par La Nouvelle Expression
Vendredi, 09 Septembre 2011 11:16
èéééééééèéàéééééèéééééééééééééé
Et à leur suite, tous les ministres, secrétaires d'Etat, secrétaires généraux... Comme de coutume au Cameroun, ces cadres qui avoisinent le millier à travers différentes administrations centrales, contrôlent sous eux des dizaines de milliers de hauts fonctionnaires sur qui ils exercent de manière verticale une influence certaine, vont les mobiliser pour les accompagner dans leurs « délicates missions ». En prenant de « brefs congés » et en utilisant véhicules et carburant grassement financés par leurs services publics. Et comme la décision de Paul Biya est signée depuis le 28 août 2011, tous ceux qui figurent sur ces listes de membres du comité d'organisation, du secrétariat technique et des sous-commissions du comité d'organisation du 3e congrès ordinaire du Rdpc, peuvent déjà se libérer de leurs fonctions pour se mettre à la disposition du « grand parti national » dont le congrès est prévu les 15 et 16 septembre prochain.
Sans oublier qu'au sortir de ce congrès, le président national qui est candidat à sa propre succession à la tête de l'Etat, va immédiatement rentrer dans la campagne pour sa « réélection » à l'occasion de la présidentielle prévue le 9 octobre prochain. Bien évidemment, la même équipe et les mêmes ressources humaines, cette fois largement revues à la hausse, seront mobilisées dans la fonction publique camerounaise pour assurer la victoire du président national du parti au pouvoir. Alors, les usagers de la fonction publique sont bien partis pour au moins un mois de galère dans une République déjà économiquement à genou.
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