Pour peu que l’on se dessaisisse de l’emprise des idéaux qui ont de tout temps, élagués le continent entre illégitimité et illégalité, et se laisse guider, par le bon sens, la logique de l’histoire et les données géopolitiques, au delà des préceptes que nous imposent le droit pour donner un sens, une portée et un cadre délimité à l’exercice du pouvoir politique, dans un contexte favorable à l’éclosion des valeurs les plus partagées et les initiatives pérennisant les acquis évolutifs, on finit par s’apercevoir que le conflit Libyen, n’a rien de spontané, de hasardeux et d’une légitimité qui incitent à y souscrire, au nom d’une quelconque forme d’idéal politique, car, pour substantiellement urgente que paraissent, l’établissement de la démocratie en Libye et la restauration des libertés fondamentales, pour besoin exponentiel, nous reviendraient la décrispation de la situation, le respect de l’égalité entre les Libyens et l’interprétation à des fins illustratives des origines du conflit actuel, et les actes ayant prévalus sa mise à forme.
Ainsi, pour étayer mon analyse de preuves de la non spontanéité du conflit Libyen, dénotées par la presse écrite du continent, je m’en vais vous proposer, un passage d’un article du site, Algérien « Algérie Plus », de la plume d’un ancien Ambassadeur, édité le 38/03/2003, je cite,
« Dès les premiers jours de l’insurrection, les insurgés étaient armés, ce qui leur a permis d’occuper de vastes régions du territoire libyen à l’est aussi bien qu’à l’ouest du pays;
-Les espaces occupés semblent avoir été préalablement et minutieusement sélectionnés en raison de leur importance stratégique: ports, raffineries, dépôts de carburant, terminaux pétroliers et gaziers;
-Dès les premiers jours aussi, les insurgés avaient des drapeaux à profusion, -il faut beaucoup de temps et d’argent et une certaine organisation pour les confectionner en telle quantité;
-L’insurrection armée s’est étendue et s’est structurée rapidement suscitant l’empressement de certains pays à reconnaître le Conseil national de transition libyen autoproclamé à Benghazi.
-C’est avec la même promptitude que le Conseil de sécurité a adopté deux résolutions en l’espace d’une dizaine de jours: résolution 1970 du 26 février et 1973 du 17 mars 2011 prises sous le chapitre VII de la Charte de l’ONU.
-C’est avec la même célérité que certains pays occidentaux ont lancé les opérations militaires contre la Libye ».
Ces quelques lignes d’un ancien ambassadeur, en l’occurrence, celui d’un pays voisin, contribuent à édifier l’opinion que les uns et les autres se font de la déchéance, sinon la débâcle politique remarquable, de Mouammar Kadhaffi, dont l’entame(la débâcle), aura fait souffler, un souffle de tempête politique et diplomatique, dont la qualification juridique, brouille les pistes de réflexion à propos, et dont l’évocation alanguie et brise les brides, du postulat politique, celles doctrinales et tendancielles, jusque là, en observance, sous un label, qui les rend adaptatif et configuratif du mode de pensée, de la culture et des paramètres civilisationnels, qui font du continent, une portion spécifique de la planète, aux anticipations singulières.
Sur ce, je me suis procuré et prévalu, d’un certain nombre de questions, relatifs au jargon politique, et diplomatique, consacrés à la fois à la légitimité des actes des institutions internationales, à savoir les résolutions et les sanctions, et la légitimité populaire, dont voici la teneur:
Les institutions internationales sont elles garantes de la légalité internationale ? Les Etats ont-ils un rôle de régulateurs en tant que porteurs des principes d’égalité sur leur territoire ? Ces acteurs de la scène mondiale peuvent-ils jouer un rôle face aux multinationales qui « contrôlent plus des 2/3 des investissements et des échanges mondiaux »
Partant de ce qui précède et sans vouloir tergiverser sur une question non tout à fait élucidée, mais tout au moins, faisant l’objet d’une large panoplie de scrutations et de débats, je constaterais d’entrée, qu’un conflit, de la taille de celui, Libyen, obéît à un principe minimal, celui permettant, de s’enquérir de la gamme de responsabilités à déterminer de part et d’autre, et le seuil maximal de légitimité et de légalité, à conférer, à cette insurrection, qui n’a pas encore révélée ses pendants politiques et diplomatiques, son véritable visage et ses visées institutionnelles. Raison pour laquelle, je propose une élucidation de la terminologie caractéristique de la configuration politique de la Libye, sous le règne Kadhaffi, qui s’y accole, en corrélation avec l’article de son institution, comme un droit en France, à travers
Toupieorg Etymologie : du latin insurrectio, action de s’élever.
L’insurrection est l’action de s’insurger. C’est un soulèvement armé ou non, une révolte d’un groupe ou d’unepopulation (les insurgés), contre un pouvoir établi ou une autorité.
Les partisans de l’insurrection y rattachent une notion de droit et de justice (insurrection contre une armée d’occupation, un régime totalitaire, une dictature…).
Le droit à l’insurrection fut reconnu dans la Constitution de 1793, jamais appliquée, ainsi que dans laDéclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 (article 35).
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
d’après, wikipédia
- D’un point de vue académique, le socialisme désigne un ensemble de doctrines économique fondées sur la propriété collective des moyens de production ou du moins la critique de la propriété privée de ceux-ci1,2,3, par opposition au capitalisme.
- D’un point de vue médiatique et politique, le socialisme désigne l’ensemble des pratiques mises en œuvre par des partis ou autres associations politiques éponymes.
- D’autres significations ont également été attachés au mot socialisme en dehors de ce cadre là, notamment aux États-Unis.
Partant, la configuration requise de la Libye sous le règne Kadhaffi, me laisse flirter avec l’incompris et d’innombrables questionnement non sujets à résolution immédiate, tout au moins, avant que ne soit mise en avant, en branle et en totale harmonie la question la plus déterminante, de la mannes des injonctions à l’égard de la Libye du Colonel Kadhaffi, lorsque je brave la plateforme des revendications du CNT, à savoir:
1°) est-elle, susceptible de fournir, (la configuration) les agrégats conceptuels, d’une insurrection armée, dont la légalité juridique, serait probant et telle que l’approche ci-dessus la conçoive?
A cette question, je dirai que, même si le chapitre 4, de la charte de l’ONU, la dote du pouvoir, de voter une résolution à des fins d’une intervention étrangère dans un pays en conflit, le conflit Libyen, dans sa phase introductive et initiale, réunissait de surcroît, toutes les conditions d’une gestion apaisée, s’il faut, assortie, d’une protection de la population contre les exactions du pouvoir, la restauration des libertés fondamentales, suite à un départ négocié, de Kadhaffi et finalement éviter, le pillage systémique, la désintégration des structures suffisamment encrées dans les mœurs, voir, le sauvetage in extremis, d’un pays, dont le futur n’avait plus besoin, pour être consolidé, de passer par la case « Guerre ».
2°) Peut-on se permettre de livrer Kadhaffi au CNT, ou à la cour pénale internationale, sous prétexte que le premier bénéficie de la légitimité populaire et le second, du saut d’une convention internationale?
En réaction à cette question, j’affirmerai sans risque de me tromper, que la légitimité populaire, telle que nous pouvons la concevoir, et si elle était l’expression de l’adhésion de la population au projet de société, vu que ni Kdhaffi, ni le CNT ne peuvent faire valoir, le suffrage universel, comme l’origine de leur pouvoir, sied beaucoup plus à Kadhaffi, dans ce cas d’espèce, qu’au CNT, en tenant compte, de ce qui suit: »Conformité de quelque chose, d’un état, d’un acte, avec l’équité, le droit naturel, la raison, la morale.
Loin de faire l’apologie de la dictature ou d’un dictateur, mais plus l’envie de décloisonner le concept, voyant qu’en Libye, le pouvoir qui naquit dans le creux de la monarchie, fut structuré autour, des structures de la Jamaharya de type à la fois socialistes, sur fond de législation Islamique, incluant l’armée, l’exécutif et la chefferie traditionnelle, fondée sur les tribus. De là à vous proposer, un parterre de définitions de la tribu et ses extenctions possibles, me semble, pouvoir ressortir, mon analyse:
ANTIQUITÉ
1. ANTIQ. GRÉCO-ROMAINE. Division élémentaire de la cité, probablement fondée à l’origine sur la parenté de certaines familles, devenue division territoriale.ANTHROPOL. Groupe social, généralement composé de familles se rattachant à une souche commune, qui présente une certaine homogénéité (physique, linguistique, culturelle…)
− Dans les sociétés primitives, groupe social sur un territoire se réclamant de la même souche, composé d’unités autonomes plus petites généralement fondées sur la parenté, qui bénéficie d’une autorité politique.
Ainsi, bien que, le CNT bénéficiant de l’appui de la communauté internationale, à travers la résolution 1973, le largage des armes par la France, et les appuis logistiques de la Grande Bretagne notamment, la réquisition de l’ensemble du territoire et l’arrestation de Kadhaffi, dès la prise de Tripoli, auraient suffis, à prouver la caution et l’adhésion totale de la population à son projet de renversement, de sorte à lui conférer une légitimité, ne serait-ce qu’à l’égard du droit naturel qu’à les Libyens, de disposer exclusivement de tous leurs droits et devoirs, mais hélas.
à suivre……
Je tiens à affirmer, que vu mes connexions, je suis soumis à des tentatives souvent répétées de pirater ma connexion, de sorte à me faire passer pour un Arabe. Faux et archi Faux