Comme je ne suis apparemment jamais rassasiée, et que la concurrence n'est pas très féroce cette année, le jeudi soir, j'ai tenté de me mettre à « MasterChef ».
Première chose, le logo de l'émission me fascine. Je débarque un an après tout le monde probablement sur ce sujet, mais sa ressemblance avec une plaque vitrocéramique est-elle volontaire et assumée ?
Je l'avoue, je n'ai jamais tenu jusqu'au bout d'un épisode depuis la reprise de l'émission. Il faut dire que j'ai un problème de fond avec le programme, je ne supporte pas Carole Rousseau, qui n'est pas loin d'être, à mes yeux, la pire animatrice de la télévision française. Dans le fond, j'aimerais d'ailleurs que les émissions culinaires – ça vaut également pour « Top chef » - se passent de présentateur. Carole ne sert à rien et joue absolument faux. J'ai ouï dire qu'elle faisait des efforts cette année pour être moins désagréable et glaciale, mais pourtant je la trouve vraiment insupportable.
Le jury ne me déplaît pas profondément. Enfin disons que des trois jurés, je retiens surtout Sébastien Demorand, que je trouve plutôt sympathique avec son côté Stéphane Bern. Quand il souligne qu'il a envie de « taper » dans un plat, je suis aux anges. Les deux autres sont parfaitement inintéressants à mon goût.
Sur le déroulé du programme, ma femme, blogueuse culinaire de talent, je le rappelle, préfère les épreuves de « Masterchef » à celles de « Top chef », ce que j'ai du mal à comprendre. Hier, les candidats « amateurs », c'est la grande différence avec le programme de la six, devaient adapter une pâtisserie en une recette salée. Un défi casse-gueules pour des néophytes, qui ont pour la plupart échoué. La semaine dernière, ils s'attaquaient aux huîtres en luttant contre la marée montante.
Bref, tout ceci reste assez classique : les cuisiniers évitent d'exercer leur art dans une cuisine, revisitent les plats, ou subliment des ingrédients.
Devant la masse de candidats, j'ai pour le moment du mal à m'attacher à un profil plutôt qu'un autre et comme je ne regarde que des demis voire parfois des quarts d'émission, j'ai du mal à prendre parti. Si vous avez envie de rire, je vous conseille le générique, qui ressemble à un gag, tellement il est mauvais.