Ces théories sont encore à la mode et criculent, toujours plus nombreuses, sur Internet. La dernière en date affirme que Thierry Meyssan n’aurait jamais existé et que l’on n’a jamais vu sur le tableau de Thierry Archcion autre chose qu’un hologramme fabriqué par les laboratoires de la CIA et du Mossad, où auraient été également conçues les théories fumeuses développées dans L’effroyable imposture. Le but de cette machination aurait été, d’après ceux qui en soutiennent l’existence, d’appuyer les résultats de l’enquête ouverte (et bâclée) après le 11 septembre en s’assurant que leur unique contradicteur serait un charlatan doublé d’un illuminé. Cette théorie sur la non-existence réelle de Thierry Meyssan ne repose, bien entendu sur rien de rationnel. Deux éléments suffisent, en effet, à en prouver l’invalidité : premièrement, si le but était d’appuyer les résultats de l’enquête officielle en leur donnant un négatif farfelu, c’est un échec patent. Deuxièmement, surtout, cette théorie sous-estime le potentiel de la bêtise humaine. Comme disait Albert Einstein : « Deux choses seulement sont infinies : l’univers et la bêtise humaine. Et encore, pour l’univers, je n’ai pas de preuves. »
NOTRE QUESTION POSEE AU PHILIOSOPHE B-H.L. (Blequin-Henri Lévy) :
Que faisiez-vous le 11 septembre 2001 ?
SA REPONSE :
Qu’est-ce que ça peut vous foutre ? En tous cas, je n’étais ni dans un des avions ni dans un des immeubles et c’est tant mieux ! Allez, kenavo !
Ce dessin n'est pas terrible graphiquement, je vous l'accorde, mais je l'ai fait il y a deux ans, alors...