Alors on continue les aventures super passionnantes de mes problèmes épidermiques…
En fait le but est surtout de partager avec celles qui souffrent de la même chose que moi: l’acné d’adulte.
Il y a 1 mois 1/2 de ça, j’en ai eu ras le bol, et je suis retournée voir la dermato (celle de la clinic qui a fait mon peeling), pour faire une prise de sang et vérifier mon taux d’hormones que je soupçonnais être la cause de tous mes malheurs…
Petit recap pour celles qui n’ont pas suivi: j’ai toujours eu des problèmes de peau, acné à 14 ans (classique), puis ça se calme, puis re-crise vers 21 ans, et depuis j’avais trouvé mon traitement salvateur: pillule + androcure 50mg (1/2 comprimé les 10 1ers jours de la plaquette). La quille! j’avais plus du tout de problème, j’avais même oublié qu’un jour, on m’avait traitée de calculette (les ados sont vraiment méchants entres eux!). Alors je ne débattrais pas sur ce traitement ici, après avoir un peu zyeuté sur les forums, apparemment beaucoup de filles ont eu des effets secondaires indésirables suite à la prise d’Androcure (prise de poids, perte de la libido etc… youpi!). Pour ma part, je n’ai jamais eu aucun pb. La quille j’vous dit.
Et pis en Mai 2010, je reviens vivre au Japon. Et pour une cause encore inconnue, et malgré mon traitement qui ne m’a jamais fait défaut depuis 8 ans, tout d’un coup BAM! un bouton, puis 2, puis 3. Jamais de grosse poussée (et toujours localisée sur ma weak zone: le menton), mais toujours 1 ou 2 gros qui font irruption mais surtout qui persistent pendant genre 2 semaines et qui laissent une trace quasi-indélébile. Car oui, l’acné d’adulte, c’est pas comme l’acné d’ado apparemment, la peau se régénérant moins vite, les traces et tâches ont beaucoup de mal à partir. Nice. Du coup, même sans bouton, la peau est tjrs moche. Je ne vous parle même pas de la sécrétion de sébum genre chute du Niagara et des problèmes de pilosité faciale due à nos amis les hormones mâles. Et puis je suis couverte de tâches de rousseurs, heureusement peut-être me direz-vous car ça camoufle un peu, mais bouton ou pas, ma peau n’aura jamais un aspect net.
Comme le traitement ne semblait plus faire effet, je l’ai donc arrêter à Noël: pourquoi imposer à mon corps un traitement lourd qui ne marche plus? Et c’était pas pire en l’arrêtant… Et rien n’y a fait: ni le layering, ni les peelings, ni les cosmétos non comédogènes. Si le pb est interne, vous pourrez faire tout ce que vous voulez à l’extérieur, ça changera pas grand chose…Disons que ça limitera le problème, mais ne l’éradiquera pas.
Bref, après une poussée pas jolie jolie, je cours chez la dermato. Sachant que beaucoup de dermatos ici sont – bien sûr des médecins diplômés – mais surtout spécialisés dans les traitements esthétiques.
Donc on me fait la prise de sang, coût de 200€ quand même (heureusement que j’ai une bonne assurance!) et résultat sans appel 10 jours plus tard: vi mamzelle, vous avez les hormones mâles qui crèvent le plafond. Haha. I KNEW IT!
Donc la gentille madame me donne un mois de traitement anti-hormonal pour commencer, à base de spironolactone. 2 comprimés par jours, soit 2x 25mg.
Je suis toute excitée et pleine d’espoir fou: enfin je vais me débarrasser de ce problème!
Haha, mais comme chez Balade beauté, on fait jamais rien comme les autres, à peine quelques jours après la première prise, là c’est la fête au village. Mon menton se recouvre de kystes énormes et enflammés. Sachant que contrairement à d’autres traitements contre l’acné, les traitements hormonaux prennent quelques semaines à faire effet, mais ne sont pas censés provoquer de poussées en début de traitement.
Bon. super. Je prends mon mal en patience, je finis mon mois de traitement, et je retourne voir la même dermato: « au secooooouuur madame c’est encore piiiiire! ». Gros silence de la dermato qui comprends pas. Au pire, le traitement ne fait pas effet, mais provoquer une grosse poussée? sûrement pas!
On fait une 2ième prise de sang pour vérifier mon taux, à ce jour j’ai tjrs pas les résultats (oui ici ils sont pas pressés les labos). Mais peu importe, je flippe car apparemment les traitements hormonaux ne marchent plus sur moi… Évidemment, en bonne commerciale, la dermato me propose un traitement alternatif: une séance de Photodynamic Therapy, une sorte de laser, à 50 000 JPY la séance (470€), avec en prime l’interdiction de sortir pendant 3 jours (pas d’exposition aux UV). C’est slaa ouiii! Ca m’a vraiment gonflé qu’elle me vende son truc (d’ailleurs les peelings n’ont pas marché non plus), et en plus, elle me dit: « oui, et il se peut que ce traitement ne marche pas sur vous non plus, mais il y a en général de bons résultats ». Genre je suis un cas désespéré! Primo, merci mais non merci, deuxio, je vois pas trop l’intérêt de traiter l’extérieur si le problème est interne?
Bref, je sais pas trop quoi faire. Dans un élan de désespoir, je vais reprendre mon ancien traitement (il me reste quelques plaquettes d’androcure en stock), après tout le fait de l’avoir arrêté quelques mois a peut être remis le compteur à 0. Ou alors prendre Roaccutane? hum.. bof, les effets secondaires me font un peu flipper quand même, et c’est un traitement très difficile à obtenir au Japon (au même titre que la pilule – si si, c’est pas du tout répandu ici).
Alors soyons clairs: je ne suis pas défigurée, loin de là, et c’est toujours localisé sur les coins de la bouche – j’ai jamais rien eu sur les joues ou le front (quoique, ça m’aurait arranger, plus facile à planquer avec une frange!), et je maîtrise certaines techniques de maquillage qui me permettent de camoufler un peu le problème – même si je ne peux pas le dissimuler à 100% – ce serait trop beau! Mais voilà, ça me mets un grand coup à mon self-esteem. j’ai l’impression que les gens ne voient que ça (alors que peut-être pas), je me sens limitée à cet aspect physique. C’est déjà un peu les boules d’avoir 30 ans (tout rond), de s’être battue pendant des années contre ce problème, et de le voir revenir au moment où on pourrait se dire: « ouf! maintenant je m’occupe des mes premières rides ». Ouais, bientôt je vais être fripée ET boutonneuse…!
J’ai ressorti quelques produits UNT (mon post ici), notamment la lotion & le sérum Acne Med, ça ne peut pas me faire de mal. Là la poussée s’est un peu calmée, mais il reste ces foutus traces. Merci mon concealer Bobbi Brown!
Voilà, c’est un sujet un peu personnel mais je sais que c’est un problème qui concerne beaucoup d’entre nous. Si vous avez des conseils, n’hésitez pas!
A bientôt et Bonne Balade Beauté!
VD
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